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Desperate Housewives [8x 17]

Publié le 23 mars 2012 par Lulla

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Women And Death // 9 030 000 tlsp.

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   Lorsque les auteurs de Desperate Housewives ont confié les rênes du 100ème épisode à Beau Bridges dans le rôle d'un plombier qui avait joué un rôle important dans la vie de nos héroïnes, j'ai applaudi et je leur ai décerné 5 belles étoiles. Lorsque, sept épisodes plus tard, toujours au cours de la saison 5, Edie Britt nous a quittés et que chaque ménagère lui a rendu un vibrant hommage sous forme de flashbacks, j'ai été touché, j'ai pleuré et j'ai ri : j'ai récompensé l'idée par 4 étoiles bien pleines. Lorsque la saison suivante, la strip-teaseuse Robin incarnée par Julie Benz a eu droit à son tour à son "Lovely" -c'était son titre- épisode, j'ai commencé à trouver le procédé quelque peu désuet. Heureusement que j'aimais bien le personnage, frais et enjoué, assurément adorable. Deux étoiles. Si je ne compte pas les dérivés de ce système narratif comme lorsque l'équipe a consacré -toujours en saison 5, décidemment...- un épisode permettant de combler en flahbacks les événements marquants s'étant déroulés pendant le saut dans le temps de 5 ans (si grotesque quand j'y pense...), on peut dire qu'ils ne se sont vraiment pas foulés pour cet épisode dédié à la mémoire de Mike Delfino. Ils se sont contentés de nous resservir la bonne vieille soupe habituelle. Extrêmement navrant, surtout qu'ils n'avaient vraiment pas besoin de ça pour nous convaincre que le mari de Susan était un chic type. On le savait et c'est en partie pour cela qu'il était si ennuyeux !

   "Grâce" à la mort de Mike, Gaby se souvient combien son mari était attentionné au début de leur relation, avant même leur mariage. Il cédait à tous ses caprices. Elle était la princesse. Il était la carte bleue. L'attitude affligeante de la jeune femme était pardonnable à l'époque. Elle l'est beaucoup moins quand, 15 ans plus tard et autant de leçons reçus, elle agit toujours avec la même désinvolture. Le seul point positif dans tout ça était l'apparition de Mama Solis. Cela m'a rappelé combien ce duo belle-mère/belle-fille fonctionnait (jusqu'à ce que l'on en rencontre deux ou trois autres et que les situations se répétent à l'infini). L'intervention de Mike auprès de Gaby alors que Carlos était en rehab sonnait terriblement faux. Elle n'avait aucun intérêt, si ce n'est cadrer avec le concept de l'épisode. J'ai été davantage séduit par la scène entre Lynette et Mike, alors que Tom quittait le foyer Scavo suite à la séparation du couple indestructible. C'était un bon moyen d'introduire leurs futures retrouvailles, inévitables. Mais Lynette n'avait pas trouvé un petit ami ? Il me semble bien que si ! Il a disparu. Si quelqu'un a compris pourquoi Jane pleurait lors de l'enterrement de Mike, qu'il me fasse signe ! Elle le connaissait à peine, voire pas du tout. J'ai bien aimé les autres scènes en flashback, notamment celle du premier rendez-vous malgré les perruques atroces. Doug Savant s'en est bien tiré cela dit, ça le rajeunissait vraiment. On ne peut pas en dire autant de Felicity Huffman. Leur histoire, c'est quand même autre chose que celle de Gaby et Carlos, ou même que celle de Mike et Susan.

   Une partie de l'épisode était bien évidemment consacrée à Susan et à ce que Mike avait pu lui apporter. Notez que l'inverse n'aurait pas été possible. La séquence suivant le mariage était assez ridicule dans son genre et tout à fait futile. Celle au dinner avec le trognon M.J. m'a plu, en revanche. Elle était un peu facile mais l'émotion était là. Le reste était trop convenu pour véritablement toucher, des passages à l'église à celles de l'enterrement. Toutefois, c'était une bonne idée de faire chanter Amazing Grace à Vanessa Williams. Elle aura au moins servi à quelque chose (en dehors du fait d'avoir involontairement précipité la mort de Mike j'entends). C'était d'ailleurs très curieux que le cas du meurtrier ne soit réglé qu'en une ligne de dialogue lorsque le flic annonce à Bree qu'un homme a été arrêté. Peut-être que l'on reviendra sur le sujet dans le prochain épisode mais les scénaristes n'ont trompé personne : l'intrigue nullissime de Renee avait pour unique but de tuer Delfino. Quelle perte de temps... Je ne vous ai pas encore parlé du jeu de Teri Hatcher dans cet épisode mais le moment est arrivé : la bougresse ne s'est pas trop mal débrouillée ! Oui, j'ose le dire. Je regrette que Dana Delany/Katherine ne soit pas apparue à cette occasion. 

   Bree est la seule housewife à avoir cassé la routine du procédé narratif en ne pensant pas à Mike. Et c'était nettement plus intéressant ! Je peux même dire que je suis ultra fan de la scène avec sa maman, lorsqu'elle était petite. Elle offre un éclairage intéressant sur le personnage. Bien sûr, l'idée du masque, surtout chez elle, n'est pas nouveau mais c'était une bonne idée de la mettre en lumière de cette manière. C'était un plaisir de retrouver Rex également le temps de quelques répliques. La partie interrogatoire était vraiment amusante mais on se demande de quelle école de police sortent les flics de Fairview ! Ils font tout le temps n'importe quoi et ce n'est pas maintenant qu'ils vont arrêter. Il n'y avait que les empreintes de Bree sur le corps ?? Impossible ! Ils ont le droit de récupérer l'ADN de Bree sans lui signaler et surtout se servir du résultat ensuite pour la faire emprisonner (parce que ça va bien arriver...) ? On va encore dire que j'exagère mais quand même, merde...

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// Bilan // Pour que cet épisode soit émouvant et marquant, il aurait sans doute fallu que les auteurs se débarrassent de leurs automatismes pour proposer quelque chose de différent, de plus so(m)bre peut-être. Ils ont préféré jouer la sécurité et ils ont du coup raté le coche. Il y avait malgré tout quelques scènes excellentes. Mais la morale de l'histoire, c'est que Mike, quoiqu'il fasse, était un personnage insipide. 


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