The Good Wife: 2.18 Killer Song
Pour autant, l’énigmatique enquêtrice ne reste pas paralysée par la peur et prend les choses en main pour reprendre le contrôle de la situation, ce qui donne tout de suite à l’intrigue un côté plus dynamique. C’est là que Cary entre en jeu, aidant Kalinda à débusquer l’actuel possesseur des dossiers de Blake sur elle. Si j’ai trouvé parfois son dévouement un peu exagéré, son utilité à l’intrigue reste évidente. En découvrant les fameux dossiers chez un assistant de Childs, ex-collaborateur de Peter, il permet d’attirer encore davantage ce dernier dans l’intrigue. La participation (physique) du politicien vient alors donner davantage de consistance au tout, rien que par son entretien avec Kalinda, mais aussi complexifier la situation grâce à son accord avec son ex-partenaire.
Reste l’intrigue politico-romantique d’Eli sur laquelle je suis plus partagé. Oui j’adore Alan Cumming, j’aime sa dynamique avec America Ferrera et j’ai trouvé excellente l’idée d’intégrer Diane à l’ensemble… mais bon sang c’est qu’Eli devient presque cul-cul la praline quand il s’agit de Natalie! J’en suis un peu gêné de cet aspect un peu soapesque sans relief que prend la relation. Heureusement, le traitement des problèmes d’immigrations restent traités avec efficacité et apportent une émotion un peu plus palpable. Ah et j’en oublie le meilleur, les interventions de la fille d’Eli. Pas forcément indispensables, elles n’en sont pas moins très drôles et pleines d’esprit, rendant tout de suite le récit plus léger.
En conclusion, petite baisse de niveau pour The Good Wife, la faute à une affaire d'assez mauvais goût et un léger trop plein de bons sentiments inappropriés au personnage d'Eli. Le développement de l'intrigue de Kalinda reste en revanche tout à fait maîtrisé, avec ce qu'il faut de tension et de rebondissements.