(Source : TF1)
Sans attendre la mort de Mohamed Merah, la droite a rouvert jeudi les hostilités en pilonnant la gauche sur le thème de la sécurité. Celle-ci contre-attaque en invoquant le bilan « désastreux » du chef de l’Etat en la matière.
La sécurité, thème jusque là mineur, fait son entrée fracassante dans la campagne. Mettant fin à la trêve demandée à gauche comme à droite par respect pour les victimes de Mohamed Merah, l’UMP a rouvert les hostilités électorales en pilonnant la gauche sur ce thème jeudi. Avant la conclusion du drame de Toulouse, le camp présidentiel a donné le ton de l’offensive qui est loin d’avoir fait l’unanimité dans la majorité, même si elle se déroule sur un terrain où le candidat Sarkozy devance largement le favori des sondages en terme de crédibilité. Après la députée Valérie Rosso-Debord mercredi, Jean-François Copé a critiqué jeudi dans Le Figaro »l’ambiguïté permanente » du PS. Pêle-mêle, il lui a reproché d’avoir « refusé de voter » la loi interdisant la burqa et de n’avoir « jamais fait de la sécurité une priorité de son projet ». Et dans la matinée, Jean-François Copé a insisté en reprochant au candidat PS un « double langage », en associant dans sa réprobation François Bayrou, Eva Joly et Marine Le Pen, dont il a jugé « grotesques » les critiques sur la gestion du « fondamentalisme » musulman en France.