Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1987
durée: 1h25
l'histoire: Sur une planète lointaine, des extraterrestres transforment leurs déchets en énergie qu'ils envoient dans l'espace. Mais un jour, une mauvaise manipulation détourne le rayon vers la Terre, et plus précisement vers l'antenne satellite de la famille Putterman. Cette énergie se transforme alors en monstre qui agresse toute la famille.
La critique d'Alice In Oliver:
Je sais, je l'ai déjà dit, mais certains films médiocres marquent la vie d'un nanardeur, la faute revenant sans aucun doute à des scénarios improbables et visiblement torchés lors d'une mauvaise soirée barbeccue.
Indéniablement, Terrorvision, réalisé par Ted Nicolaou en 1987, est de ceux-là. Premièrement, le film est produit par la firme Empire Pictures de Charles Band, surtout connue pour avoir signé les pires inepties du cinéma.
Au hasard, nous citerons Troll 2, Ghoulies et ses nombreuses suites. Terrorvision n'échappe donc pas à la règle puisqu'il s'agit également d'une série Z. Toutefois, le long métrage de Ted Nicolaou se démarque clairement du lot.
Oui, Terrorvision est un film profondément débile appartenant à la catégorie des Craignos Monsters, grâce à sa vedette principal, un extraterrestre moisi qui ne ressemble un peu à rien (la preuve en image) !
Alors, c'est de la bonne hein ? Avouez que vous n'êtes pas déçus ! Pour le reste, le scénario est à se pisser dessus !
Attention, SPOILERS ! Le début du film se déroule sur la planète Pluton. Des extraterrestres ont mis au point un rayon laser qui transforme leurs détritus en énergie dans l'espace. Hélas, suite à une mauvaise manipulation, le rayon échoue sur la Terre, et plus précisément, sur l'antenne satellite de la famille Putterman.
Malheureusement, les conséquences sont graves et un monstre poisseux ne tarde pas à faire son apparition dans le poste de télévision.
Pire encore, la créature s'invite dans la maison des Putterman. A partir de là, Terrorvision joue la carte de la parodie familiale.
Le portrait des Putterman n'est pas des plus élogieux: un père idiot et aux abonnés absents, une mère qui ne cesse de crier, une adolescente fan de hard-rock des années 80, un grand-père complètement fada et un jeune garçon déjà amoureux des armes à feu !
A partir de là, bienvenue dans un festival de grand n'importe nawak ! Pourtant, malgré sa débilité volontaire, Terrorvision reste un film extrêmement sympathique, certes bordélique mais terriblement drôle et inventif.
Visiblement, le réalisateur, Ted Nicolaou, est un vrai fan du cinéma bis. D'ailleurs, le cinéaste effectue plusieurs clins d'oeil à quelques valeurs sûres du nanar: The Giant Claw ou encore The Blob (la première version avec Steve McQueen).
Bref, Terrorvision n'a pas peur du ridicule. Contre toute attente, la formule fonctionne à merveille et ravira ceux qui aiment les films OFNI et totalement à côté de la plaque. Certes, le budget est limité mais le long métrage confère à sa créature un design et un charme très particulier.
On en redemande !
Note: 12/20 (je sais, c'est incroyablement généreux)
Note nanardeuse: 18.5/20
Extrait de "Terrorvision"