© LAT / Lotus
Mercredi, arrivée à Sépang pour une écurie qui doit confirmer. Lotus. Alors oui, Romain Grosjean n’a pas fini la course, cela postulé, il n’y était pas pour grand-chose, et il partait de la éème ligne. Quand au jeune ex-retraité Finlandais, Kimi, lui fait une remontée somme toute hallucinante de 10 places, alors qu’il n’avait pas piloté de monoplaces depuis 2 ans. Ce qui en dit long sur les possibilités de la E20. Maintenant, c’est la Malaysie. Hier, un ingénieur Lotus écrivait sur son blog:
« Dans le garage, les mécaniciens ont travaillé dur sur l’assemblage des voitures, afin qu’elles soient fin prêtes pour le premier démarrage moteur demain. Devant les baies informatiques du stand, s’alignent des hommes, mais aussi une batterie d’outils et d’équipement, pendant que les E20 se transforment, mutant de tas de pièces à l’état de machines de course capables de propulser Kimi et Romain vers les hauteurs de la discipline. »
Il rajoute, l’air bucolique:
« Sortant d’un de leurs matchs de tennis endiablés, Romain et Jérôme font leur entrée dans le stand et viennent discuter avec les hommes et les femmes qui rendent leur métier possible. Cela peut paraitre anodin pour le quidam de passage, mais ces moments sont importants dans l’ambiance familiale qui règne au sein de Lotus F1 Team. Bien sûr, les pilotes ne sont pas venus juste pour passer la journée à bavasser. Comme toujours, du travail les attend ! Aujourd’hui, le principal rendez-vous est la marche autour du circuit. »
Et de conclure :
« Demain, à la veille de leur entrée en piste, Kimi et Romain participeront à une manifestation organisée par Lotus F1 Team et Proton, avec une séance de questions-réponses et une rencontre avec les membres du Club Lotus de Malaisie.
Le compte à rebours pour le Grand Prix de Malaisie est bel et bien enclenché. Restez branchés sur nos pages web, Twitter et Facebook pour être informé des dernières news en direct de Malaisie et d’Enstone. »
Concernant le moteur c’est Renault, le fournisseur qui a indiqué comment gérer la température humide de Malaysie:
Rémi Taffin, responsable des opérations piste de Renault Sport F1, révèle l’approche de ses équipes.
«C’est généralement en hiver, quand nous testons le moteur au banc d’essais en simulant les conditions de cette piste que nous en apprenons le plus sur Sepang; nous simulons les conditions que rencontrerait le moteur sur ce circuit. Au banc d’essais, nous pouvons reproduire tout ce que va affronter le moteur : la température, l’humidité, la pression atmosphérique. Nous le soumettons à ces conditions pour voir s’il réagit favorablement aux caractéristiques de ce climat (…) Le plus gros problème est l’humidité élevée qui impacte la souplesse, il faut donc adapter les réglages en conséquence. En fait, c’est assez facile car nous contrôlons la température du moteur grâce à la carrosserie.»
Il complète:
«Nous essayons d’avoir la même température de fonctionnement du moteur, soit 120 à 130°C pour l’eau et 110 – 120°C pour l’huile. Notre but est d’éviter que la température de l’air ambiant et l’humidité aient une incidence sur le refroidissement. »