Le pays est sous le choc d'un drame qui doit conduire tous les républicains à faire montre de retenue et de dignité, par respect pour les victimes, leurs familles et les forces de police qui, au péril de leur vie, s'emploient à maîtriser l'individu qui serait à l'origine des assassinats barbares de Toulouse.
Un très grand nombre de responsables politiques se sont conformés, au cours des dernières heures, à cette exigence dictée à la fois par l'esprit de solidarité et de responsabilité dans l'épreuve. Dans une interview publiée par le Figaro.fr, Jean-François Copé a estimé devoir privilégier la polémique et l'invective plutôt que la retenue. Il a notamment mis en cause l'attachement de François Hollande à la laïcité ou à la lutte contre le terrorisme en des termes où la contre-vérité dominait, comme à l'accoutumée.
Ces propos sont regrettables dans un contexte de deuil où le respect, la dignité, devraient être notre règle de conduite commune. François Hollande et son équipe continueront à appeler au rassemblement des Français, dans un contexte où l'unité du pays autour des valeurs de la République s'impose comme une absolue nécessité.
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