Genre: action
année: 1983
durée: 1h25
l'histoire: Sur une plate-forme de recherches océanographiques, des savants découvrent une plaque en or massif. Un terrible raz-de-marée empêche les chercheurs de poursuivre leurs investigations. Le petit groupe débarque alors dans une ville ravagée. D'étranges bandits, les interceptors y saccagent tout sur leur passage.
La critique d'Alice In Oliver:
Certes, Ruggero Deodato s'est fait connaître avec Cannibal Holocaust, l'un des films les plus gores, les plus violents et les plus malsains de l'histoire du cinéma.
En vérité, on connaît uniquement ce réalisateur italient pour ce long métrage subversif. C'est déjà pas mal.
Mais le cinéaste aura bien du mal à confirmer par la suite, signant de nombreuses bouseries pour le plus grand bonheur des nanardeurs en herbe.
Preuve en est avec Les Prédateurs du Futur, connu également sous le nom d'Atlantis Interceptors, et sorti en 1983.
Le scénario est particulièrement brouillon et pour le moins stupide. Attention, SPOILERS ! Des scientifiques découvrent des mystérieuses tablettes en or dans l'océan. A peine ont-ils commencé à déchiffrer les objets qu'un raz-de-marée décime tout sur son passage. Quelques chercheurs parviennent à survivre à la castatrophe et atterrissent dans une ville ravagée par ce phénomène climatique.
Très vite, nos héros se retrouvent opposés à une bande de mercenaires au look ringard et qui massacrent tous ceux qui se trouvent sur leur chemin.
Alors, quel est le rapport entre ces loubards des années 80 et le raz-de-marée ? Et bien, nos petits voyous sont les responsables de cette catastrophe naturelle.
Oui, nos chers criminels viennent de l'Atlantide et ont bien l'intention de prendre le contrôle de notre planète.
Mais enfin, qui a pu torcher un scénario pareil ?
Vous l'avez donc compris: Les Prédateurs du Futur est un gros nanar. Le film mélange un peu tous les styles et oscille entre Indiana Jones (le côté aventure), Mad Max (le côté post-apocalyptique et science fiction) et le gros film d'action burné qui a des grosses cou-couilles ! Sur ce dernier point, le film de Ruggero Deodato délivre largement la marchandise, à tel point que le long métrage ressemble davantage à un film de guerre.
Ca tire et ça explose dans tous les sens. Seul souci, et pas des moindres, les séquences d'action sont mal filmées.
Ensuite, les acteurs sont unaniment mauvais. Bref, pas grand chose à sauver de ce film d'action visiblement ambitieux mais définitivement mal torché.
Toutefois, les amateurs de nanars apprécieront cet OFNI cinématographique tellement nul qu'il en devient étrangement génial.
Note: 0/20
Note nanardeuse: 17.5/20