Point d’eau
Creusé par les pluies
Dans la profondeur
Du sable
Mer intérieure
Qui vogue
Dans tes veines
Et ta chair
Parmi les écueils
Mouvants de la parole
Comme un frêle esquif
Lesté d’astres et de mots
Que heurte le soleil
Dans cet infini de bleu
Qui s’éploie à l’entour du ciel
Et dans ton regard de cendre
François Teyssandier