Future is WipEout, pouvait-on lire sur la jaquette de WipEout 2097. C’est pourtant dans le passé que nous amène le nouvel épisode de la série sur PlayStation Vita, aux touts débuts de la Fxxxx AG Racing League, le fameux championnat anti-gravité imaginé par Pierre Belmondo (!).
Voir aussi le test de WipEout Pule (PSP)
WipEout 2048 débute par une scène d’introduction plutôt surprenante mais qui prend tout son sens : le jeu est en effet un préquel à la série et l’intro se focalise sur une équipe en particulier, annonçant déjà le mode principal du jeu.
L’interface du jeu est entièrement tactile et épurée. Cette relative simplicité sied bien au titre du Studio Liverpool de Sony. Comme sur une tablette ou un smartphone, vous devrez scroller sur l’écran principal pour accéder à certaines courses ; quelques-unes sont en effet “cachées”.
On commence le jeu avec un seul choix d’écurie. Le véhicule n’est pas armé pour votre première course, celle-là même qui est proposée dans la démo du jeu. Tout de suite on est impressionné par la vitesse. L’ambiance futuriste est présente, de même que la foule et les détails dans les décors. Les circuits, qui se déroulent en pleine ville, sont rudement bien foutus et les graphismes vont de paire.
Les clins d’oeil aussi sont présents : “Do the math” peut-on lire sur un vaisseau AG System ou Auricom (qui a dit Atari ?), ou encore “Debate barrel rolls in AG-League” sur un écran défilant :). On voit même à plusieurs reprises un logo semblant représenter une pomme comme bannière d’un pays…
La deuxième course se poursuit sur un Feisar au look légèrement différent. On comprend alors qu’il y a jusqu’à 4 versions d’un même véhicule : préparé pour la course, le combat, une maniabilité renforcée ou alors, on l’apprend un peu plus tard, le prototype, plus rapide mais dont on connait peu les réactions sur circuit.
On débloque les écuries et les nouveaux vaisseaux au fur et à mesure de son avancée, les épreuves étant dévoilées au compte gouttes selon vos performances sous forme de “noeuds”. Vous aurez droit aux courses Wipeout classiques, aux Contre la montre, les épreuves Zone dans lesquels votre véhicule anti-gravité est lancé automatiquement et vous devez durer le plus longtemps possible, ou encore le mode Combat dans lequel il faudra parfois changer de sens en pleine course et gagner le maximum de points de destruction.
Des routes secondaires peuvent être empruntées et elles vous feront gagnez de précieuses secondes si vous les négociez bien.
WipeOut 2048 suit une logique de saisons de courses ; la première terminée, vous serez propulsé en 2049 pour la suite du championnat. Vous n’êtes pas obligé de finir tout le temps premier : il suffit parfois de battre un temps imposé, arriver dans les quatre ou cinq premiers, marquer un certain nombre de points, etc. Mais être premier fait gagner de l’expérience plus vite et donc de nouveaux challenges.
Des challenges variés a priori qui permettront de gagner de l’XP et de voir son rang devenir plus important. Cela permet de débloquer des bonus et de montrer son habileté lors des épreuves online.
Puisqu’on parle du online, on ne courre pas forcément contre des adversaires de son niveau (7 par course). La caméra de la PS Vita permet de se prendre en photo…et de narguer les perdants quand on monte sur le podium :).
Côté armes et bonus, ça reste du classique : missiles, rayon plasma, bouclier, séisme, pilotage automatique… et aussi un rayon sangsue qui absorbe l’énergie des adversaires qui passeraient près de vous. Certaines courses de type combat imposeront l’utilisation de quelques unes de ces armes à la fois, genre missiles ou canons sangsue uniquement.
Comme tout WipEout, le jeu est maniable. Il tire partie aussi de l’accéléromètre et des contrôles tactiles ; mais là, ça ne m’a pas convaincu du tout.
Fidèle à la tradition, Wipeout 2048 propose une bande son techno qui colle parfaitement au jeu. Les nostalgiques de la première heure reconnaîtront les remixes (P.E.T.R.O.L, Herd Killing, We have explosive) et des titres plus récents, remixés ou non tels que Invaders must die.
Aussi, puisque la AG League se veut l’héritière des courses de Formule 1 comme on le voit dans l’intro du jeu, le son des vaisseaux fait penser indubitablement à celui d’une monoplace en action.
J’ai toujours adoré WipeOut et cet opus 2048 ne déroge pas à la règle. Je déplore par contre des temps de chargement trop long entre les courses - et ce malgré la récente mise à jour qui rajoute d’ailleurs un morceau de Orbital - et des voix en français, certes différentes selon le vaisseau qu’on pilote, mais en français quoi ! Berk !
J’ai l’impression que le titre est plus accessible qu’auparavant et se veut plus “tape à l’oeil”, avec ses explosions en pagaille dans le mode Combat qui peut devenir vite brouillon avec son déchaînement d’armes futuristes.
C’est donc un gros “oui” (pas très objectif pour le coup :)) à ce WipEout 2048 même s’il semble se contenter de ses acquis précédents.
Images 3 & 4 : Gamehope.com