Même avec un casting particulièrement bien construit : Diane Kruger avec son adorable pointe d’accent, la blondeur et l’âge du rôle, Virgine Ledoyen, brune calculatrice au corps splendidement offert à la vue, la jeune Léa Seydoux, qui court tout le temps dans les couloirs sombres des communs d’un château plein de rats, Julie-Marie Parmentier, rousse au sourire craquant, Xavier Beauvois, qui ne parvient pas à faire oublier Jacques Morel, le Louis XVI de Sacha Guitry … le film de Benoît Jacquot déçoit.
Evidemment, les costumes sont splendides et les décors somptueux. Cependant, le scénario souffre d’invraisemblances difficilement supportables. Rien à voir, hélas, avec le « Marie-Antoinette » de Sofia Coppola.

Frous-frous, baisers volés, insupportable futilité de la souveraine haïe, en décalage total avec la réalité politique, bref, je ne marche pas. C’est dommage de voir un tel déploiement de moyens – et pourtant les interprètes sont excellents, c’est le scénario qui pêche - aboutir à un résultat si maigre.