La situation, depuis ce matin 3h00, n’a pas beaucoup évolué. Les éléments d’information se sont néanmoins succédés, qui permettent un état des lieux un peu plus clair à l’heure qu’il est.
Cet article sera probablement le dernier ou l’avant dernier consacré aux assassinats de Toulouse. Je me propose de revenir une fois de plus sur le profil que j’avais tenté de dresser : dans un premier temps, approfondir mes erreurs ou certains points exacts ; puis, évoquer différents articles de “profileurs professionnels”, ceux valides, ceux foireux, et pourquoi ; enfin, une rapide réflexion politique autour des évènements de ces derniers jours.
Le suspect toujours retranché à l’heure actuelle (20h) depuis plus de 17h, est un Français d’origine algérienne, Mohamed Merah, 23 ans. Il a passé un certain temps au Pakistan et en Afghanistan où il a suivi un entraînement semi-militaire au Jihad (au sens guerrier du terme – on oublie trop souvent que le terme couvre en réalité une notion bien plus large, plus pacifique dans son acceptation musulmane traditionnelle).
Lui et son frère sont fichés comme intégristes potentiels et le suivi d’une telle formation est connue des services de police. Ils ont également un casier judiciaire relativement important (pas moins de 18 faits reprochés pour le tueur, faits mineurs en comparaison des évènements des derniers jours).
C’est en grande partie par son frère que les forces de l’ordre ont pu l’identifier : il a en effet utilisé l’ordinateur de celui-ci, et c’est également son frère qui est allé poser des questions relatives au modèle de scooter utilisé. Celui-ci peut donc vraisemblablement être qualifié de “complice”, quitte à ne pas avoir de responsabilité directe dans les actes meurtriers des derniers jours. Sa mère a refusé d’intervenir sur les lieux où Mohamed Merah s’est retranché, annonçant que son fils ne l’écouterait pas ; cela semble confirmer le milieu familial à dominante patriarcale que j’évoquais.
De même, il s’agit bien d’un HLM (comme je le supposais dans l’article de ce matin) dans lequel habite le Spree Killer, célibataire, et lui-même a suivi une formation professionnelle jeune.
En résumé, de ce que j’écrivais hier, est faux :
“un homme avec un passé militaire” – Pseudo-militaire, pas de formation par l’Etat, bien qu’il ait tenté de s’engager.
“de culture chrétienne” – Musulman donc
“de “race” blanche” – Faux
“âgé d’environ 30 ans (27-35 ans)” – Plus jeune : 23 ans
A l’inverse, sont validées les hypothèses suivantes :
“habitué à vivre en ville et à se déplacer sur un deux roues, habitant depuis de longues années dans la région” – Egalement ce que j’évoquais plus tôt, sa présence avec un pied à terre dans Toulouse même ou ses environs immédiats
“probablement issu d’un milieu à dominante patriarcale et autoritaire” – Reste à confirmer, mais en tout cas, l’influence de la mère est de toute évidence très réduit
“avec un casier judiciaire” – Confirmé, ainsi que pour un de ses frères
“vit en célibataire à l’heure qu’il est” – Confirmé
“pas d’emploi fixe” – Idem
“milieu social moyen voire faible” – Exact
“niveau d’études limité – peut-être une orientation professionnelle de ses études jeune” – Avéré
Mon hypothèse d’un évènement à venir dans les 72h qui suivaient l’attaque de lundi et avant jeudi midi sont confirmées, le Spree Killer prévoyait d’abattre des policiers (cibles à confirmer) cet après-midi même. Comme annoncé, il ne s’agissait pas, comme l’ont fait de trop nombreuses personnes, de penser en termes de jours, allant de 4 en 4 pour les passages à l’acte, mais en termes d’heures, qui se réduisaient au fur et à mesure de l’escalade criminelle.
Suite à l’agitation politico-médiatique, j’avais supposé que le Spree Killer allait se lancer dans une revendication, là encore, l’évènement a été confirmé : pris dans son orgueil et débordant dans sa volonté de puissance, il n’a pas résisté à appeler les médias, France24 en l’occurrence, contactés dans la nuit d’hier à 1h00 du matin.
Loin d’égaler l’intelligence d’un Breivik, ses revendications sont restées orales et il s’apprêtait à mettre en ligne les vidéos des exécutions, comme le supposaient Stéphane Bourgoin ou Jean-François Abgrall, ou comme je l’évoquais hier.
Enfin, revenons sur le Modus Operandi criminel afin de comprendre l’erreur centrale que j’ai commise dans mon approche : l’analyse de l’escalade criminelle.
Le Spree Killer, comme je l’ai dit, accélère son rythme. Jusque là, rien de surprenant. Entre le 11 et le 15 mars, il garde le même type de victimes mais amplifie les risques, agit un peu plus à découvert. Là non plus, rien d’étonnant.
Le problème survient le lundi 19, avec le changement de cible, et le changement d’arme. Comme je le notais, l’emploi d’un mini-uzi n’est pas anodin et il ne serait pas étonnant d’y voir une symbolique de “destruction de l’ennemi par l’ennemi” (cibler des juifs avec du matériel israélien). Comme Stéphane Bourgoin l’indiquait dans une analyse (Cf: ci-dessous), choisir un automatique implique un arrosage des cibles, potentiellement un massacre de plus grande envergure (l’amplitude de mouvement que j’évoquais, ciblage large). Il est également à noter que certaines victimes ce jour-là (au moins une, peut-être deux) ont été exécutées à bout touchant, ce qui n’avait pas été le cas jusqu’alors, se contentant au mieux d’être à bout portant. L’idée d’exécution était donc renforcée, le choix d’enfants amplifiant encore cette démarche, ainsi que le choix d’un automatique. Tous ces éléments auraient dû me faire réaliser que les cibles ce jour-là avaient une symbolique plus forte dans son référentiel meurtrier, qu’elles étaient “l’ennemi à abattre”.
En d’autres termes, là où je me suis planté quand j’ai supprimé d’office l’idée d’un musulman tuant d’autres musulmans comme premières cibles, c’est que je n’ai pas réalisé que si les juifs avaient une portée symbolique plus forte pour le Spree Killer, il lui fallait d’abord tuer les “traîtres” : armée française et “faux-frères” musulmans engagés dans celle-ci. L’escalade criminelle, quand bien même les victimes du lundi 19 étaient moins à même de réagir que des militaires, devient tout à coup plus claire et logique dans la perspective du meurtrier.
Parmi les différents experts interrogés à travers la presse, on a pu trouver tout et n’importe quoi ces dernières heures. Essayons de comprendre à présent pourquoi les profils ou les qualificatifs proposés ont pu être si différents…
Il est avant tout essentiel de comprendre que les qualificatifs et les répartitions des tueurs sont faites de façon arbitraire. Comme le dit Stéphane Bourgoin, “Il n’y a pas de profil type”. Pour ma part, j’ai décidé de parler de Spree Killer, de “tueur à la chaîne” compte tenu du M.O. de celui-ci, et de l’opposer à celui d’un tueur en série. Cela uniquement par commodité car un tueur à la chaîne peut parfaitement être un tueur en série. Je m’explique : est considéré tueur en série un criminel tuant plus de trois personnes sur une durée supérieure à 72h. Mais même cette définition connaît des lacunes ; certaines personnes n’ayant commis qu’un seul meurtre peuvent parfaitement répondre à un profil de SK (Serial Killer), présentant des fantasmes criminels, des obsessions de mort, et on peut supposer qu’elles seraient amenées à tuer à nouveau dès leur remise en liberté : Roderick Ferrell par exemple, condamné pour double meurtre. Charles Manson est lui aussi considéré par certains comme un SK alors qu’il n’a jamais tué personne…
A partir de là, l’idée communément admise, que j’ai reprise à mon compte, veut que les SK commettent des crimes à dominante sexuelle. J’ai donc volontairement choisi de parler de Spree Killer et de différencier son profil de celui d’un SK bien que, dans les faits, ce Spree Killer soit un SK – à l’inverse de Breivik qui, tout en étant un Spree Killer, se rapproche plus du Mass Murderer (qui pour sa part ne commet en général qu’un seul passage à l’acte).
Passons à un panel de profils proposés ça et là :
Sylvianne Spitzer dans 20 minutes a le bon sens de parler de Spree Killer. Passé cela, son profil est des plus vagues, les éléments de signature qu’elle évoque sont ridicules (“Il est casqué, se déplace en scooter, il se gare, trouve des cibles”). Bref, elle ne dit rien, ou presque…
Laurent Montet, dans Métro (également sur “C à vous” à la télévision) a le courage d’avancer des idées. Mais, trop obsédé par ses propres catégorisations, se plante. Il est l’auteur d’un livre sur les tueurs en série, édité en Que sais-je ?, et reprend à la lettre les archétypes qu’il y dresse (en grande partie repris du FBI), quitte à tomber dans l’erreur d’un profil-type inexistant – et c’est le cas lorsqu’il table sur un “Tueur en série missionnaire”.
“Il développe une pathologie narcissique et sadique (…). Sadisme, car il aime voir et faire souffrir sa victime” dit-il. Narcissique, oui, mais sadique ?! Les exécutions sont sommaires, il n’y a pas de place pour la souffrance, juste pour la mort
“Il a une vraie logique prédatrice et la froideur d’un tueur à gage bien qu’il ne soit aucunement professionnel. C’est seulement un individu qui aspire à être un grand militaire ou un grand soldat”. Là encore, Montet est aveugle et passe à côté du rôle missionnaire du tueur (qu’il diagnostique pourtant à tort et à travers !), en faisant en quelque sorte un aspirant alors que, clairement Mohamed Merah se sent investit d’une mission et ne tente pas d’égaler qui ou quoi que ce soit.
“Il se procure ses armes soit au marché noir soit, à mon avis, tout simplement dans une armurerie” Vu les calibres employés et le choix d’armes du banditisme, Montet est à côté de ses pompes.
“Pour l’heure, il est intervenu tous les quatre jours. Le 11, le 15, le 19… le timing est lancé” Là encore, erreur de sa part de penser en jours et non en heures…
“Il connaît très bien la ville de Montauban. S’il ne connaît pas ses victimes, il ne les a pas choisies par hasard. Il y a forcément dans son vécu des frustrations, des situations traumatiques, par exemple un père violent, une mère castratrice… Quand on choisit de s’attaquer à une école… Il doit y avoir un lien. Il faut sûrement remonter à son adolescence. Il a peut-être été moqué par des enfants juifs dans la cour d’école ou brimé par un militaire du temps de son service militaire” Sans commentaire, là, on vire au n’importe quoi.
En résumé, cet article n’est pas loin de donner raison à Libération qui consacrait plusieurs lignes à Montet, le profileur au physique poupin (article à mourir de rire, surtout pour ceux qui ont fréquenté/croisé Montet)…
Au sujet spécifique de l’utilisation d’une caméra lors des crimes, Michèle Agrapart-Delmas, Jean-François Abgrall ou encore Stéphane Bourgoin sont cités dans un article sur le site d’Europe 1.
Les propos d’Agrapart-Delmas font trop de parallèles avec les crimes sexuels même si elle ne va pas jusqu’à clairement mettre les deux actes criminels sur une même échelle. Erreur partielle donc (ou reprise des propos portant à confusion) ; il est difficilement envisageable qu’un Spree Killer, attiré par le pouvoir plus que par la jouissance se retrouve à se masturber face à des vidéos de ses crimes.
Abgrall l’explique très bien, les vidéos dans un cas pareil servent de matériel médiatique, sont utilisées pour revendiquer les actes, pour s’assurer une publicité – habitude que l’on pourra mettre au passage en parallèle aussi bien avec les actes de certains Mass Murderers (Columbine, entre autres) ou avec les exécutions filmées d’Al-Qaïda. Abgrall évoque également une possibilité plus qu’intrigante, l’utilisation du matériel vidéo pour que le tueur fasse son propre debriefing personnel, images à l’appui. Cette simple allusion, qu’aucun autre “criminologue” n’évoque montre bien la qualité d’Abgrall ; les années sur le terrain parlent pour lui.
Enfin, un article paru sur Le Point présente une interview de Stéphane Bourgoin. Lui-même se revendique d’abord comme journaliste et auteur, spécialiste des tueurs en série (en ayant rencontré plus de 70). Surprise, il se démarque des autres, proposant d’assimiler le tueur de Toulouse à un Serial Sniper, prenant pour modèle les deux tueurs américains opérant en 2002.
Et force est de constater qu’il vise juste ; même si le M.O. toulousain cible des victimes particulières là où les deux snipers tiraient sur des cibles médiatiques sans réelle distinction ou ciblage spécifique, les deux profils mis en face à face concordent pour une très grande partie des éléments.
Avec l’article d’Europe 1 évoqué précédemment et des remarques de Abgrall dans celui-ci, il s’agit probablement de la meilleure analyse relayée par la presse. Une fois de plus, l’expérience parle.
Dernière partie de cet article, un rapide tour d’horizon politique et évocation de l’implication médiatico-politique dans l’affaire.
Le Spree Killer est, comme je l’évoquais, intéressé par la portée de son crime ; il veut assurer sa publicité, montrer son importance, faire une démonstration de son pouvoir semi-divin de vie et de mort, embarqué dans une mission prophétique. Il répond à l’organisation délirante que sa psychologie a fait de la société qui l’entoure : les bons, les méchants, les traîtres, et ainsi de suite. Pour le coup, il s’agit de “mettre la France à genoux”, de venger peuples afghan et palestinien – entre autres.
Consciemment ou non, les cibles choisies par le Spree Killer toulousain sont déjà à l’origine hautement symboliques, donc médiatiques : militaire, juif, enfant. Lundi, il obtient son aura de gloire tant désirée lorsque la France entière focalise sur ses actes par voie de presse et, plus que tout, lorsque réagissent membres du gouvernement et présidentiables. Ca y est, la France le connaît, le reconnaît.
Cet évènement aura une double implication ; la première, certaine, c’est qu’il lui faut agir à nouveau – dans la violence ou non -, aposer une fois de plus la marque de son existence car il manque encore l’élément fondamental à son M.O. : les revendications.
La seconde implication, probable, était celle que je supposais envisageable et qui s’est confirmée cette nuit : passer de l’acte criminel à la publicité médiatique. En l’occurrence, l’appel à France24. Grâce à (ou à cause de ?) l’agitation médiatico-politique, le tueur avait les oreilles tournées vers lui, il lui restait à agir. Peut-être la réponse politique, médiatique, policière et judiciaire a-t-elle permis une prise de contact avec la presse, cette voie non-violente de mettre en place les revendications. Peut-être, si le RAID n’était-il pas intervenu ce matin et ne serait pas à l’heure actuelle toujours en intervention, cela aurait-il signifié également un autre passage à l’acte impuni… Bon ou mauvais, l’agitation médiatique a donc eu un rôle – pour ce qui est d’établir avec précision lequel, la question reste entière. Il est en tout cas évident que le tueur n’y a pas été insensible.
Au niveau national, si Marine Le Pen a su faire preuve de retenue ces derniers jours, une interview d’aujourd’hui a mis fin au calme de ses propos, retombant dans des déclarations si chères à son père – et si vomitives.
Nicolas Sarkozy, malgré l’impair de son speech lors de la minute de silence mardi, a su gardé une stature de président et un rôle de rigueur, mettant à distance son autre statut de concurrent pour l’Elysée (il semblerait ce soir que les attaques contre les autres candidats reprennent après l’accalmie passagère). Son travail des dernières 72h est à saluer, comprenant qu’avec une stature de président, on ne peut pas se permettre comme lorsqu’on est maire de Neuilly de se mettre en plein milieu des démarches policières (je fais référence à l’affaire Human Bomb et la prise d’otages de la maternelle de Neuilly).
Hollande a su rester à distance, se contentant plus d’un rôle de figurant symbolique, évitant de critiquer des démarches qui, pour l’heure ne relève pas de sa fonction (en relèveront-elles un jour ? Réponse en mai).
Eva Joly ne s’est pas interdit la critique et a eu, tout au long des évènements, un regard plein de justesse sur les actions du Président, n’hésitant pas à dénoncer la forme prise par ses interventions à certains moments, ou à le féliciter pour sa neutralité à d’autres.
Jean-Luc Mélenchon s’est tenu relativement éloigné de l’agitation, hormis lundi soir lors de la marche entre République et Bastille où il n’a d’ailleurs pas été très bien accueilli – à tort ou à raison. Il aura au moins eu l’intelligence de comprendre que si sa présence n’était pas souhaité, il avait tout aussi bien à faire de ne pas s’investir outre mesure par la suite…
Au niveau international, la condamnation est unanime, par les politiques comme par les médias.
Le seul problème, dont nous n’avons pas été exempt au niveau national, a été dans l’émotion attribué au statut des victimes. Si les militaires symbolisent la nation et si prendre des enfants pour cible est une démarche honteuse, ne soyons pas non plus aveugles à une relative instrumentalisation autour du statut juif des dernières victimes. A ce titre, les réactions de la part de l’Etat israélien et de la majorité de la presse sont HONTEUSES et VOMITIVES, focalisant comme tant d’autres savent le faire pour des raisons nationalistes, raciales ou comme ici religieuses sur un statut “à part” des victimes, dénonçant des attaques antisémites, jouant le jeu pourri du juif comme peuple élu, comme victime émissaire. CELA N’A JAMAIS ETE LE CAS. Les victimes de ces derniers jours ne sont pas les victimes d’une action terroriste mais du délire paranoïaque d’un seul homme (certes formaté par des groupes terroristes – mais laissé seul face à ses actes). Les victimes, par leur multitude, n’ont pas été choisies à cause de leur statut de bouc émissaire, mais parce qu’elles étaient, selon la vision du Spree Killer, contraire à l’idée qu’il se faisait de son monde parfait. La réaction majoritaire et officielle de l’Etat israélien est par conséquent illégitime, pire injustifiable.
Bravo aux communiqués politiques palestiniens qui, pour leur part, ont réfuté l’action de Mohamed Merah comme vengeur de la cause palestinienne, refusant un tel amalgame.
Et face à une minorité musulmane française extrémiste, il convient une fois de plus de saluer la majorité musulmane silencieuse, dont l’intégration est rendue régulièrement si difficile, que ce soit par les actes de certains se répondant de la même religion qu’eux (mais la vivant d’une façon si différente), ou d’un racisme ambiant de la société française, trop souvent alimenté par les politiques.
Egalement, un grand bravo aux délégués religieux de France, en particulier à l’imam de la grande mosquée de Paris dont les propos, une fois de plus démontrent la sagesse. Différents rabbins et les hauts responsables du CRIF sont également à saluer pour leur appel à passer outre les communautés religieuses, au-delà des différences. Il y a des jours où cela fait plaisir d’être français, en entendant de tels propos face à d’autres pseudo-intégrismes et regroupements si cloîtrés dans leurs obsessions (qu’il s’agisse de faux patriotes, de groupes étudiants revendicateurs de leur nombril religieux et autres aveuglés stupides balançant à tout va leurs valeurs au rabais). Merci donc pour l’ouverture d’esprit de ces gens.
Reste à espérer, à l’heure où je termine cet article, deux choses (21h30) :
- La première, une reddition prochaine du forcené, afin d’obtenir des explications (quitte à ce qu’elles soient, comme il faut déjà le craindre, insensées) et de pouvoir, en toute objectivité, se prononcer quant à ses actes.
- Une influence très limitée des évènements des derniers jours et le minimum d’instrumentalisation (hélas, le phénomène a déjà commencé) de ceux-ci à travers la campagne présidentielle. Je crains que de nombreux musulmans français n’aient à en subir des répercussions fantasmées bien plus que réalistes… Bon courage à eux.
Affaire classée.