À vrai dire, au jour d’aujourd’hui, je ne sais pas trop qui est à l’initiative de ce projet, mais j’en ai été informé par l’intermédiaire de mon ami Jofroi qui – sur les deux CD concernés – interprète 5 chansons.
Mais il n’est pas le seul à se retrouver sur ce double album dont la couverture s’inspire clairement de cet extraordinaire petit ouvrage de Stéphane Hessel « Indignez-vous », un document à lire d’urgence si vous ne l’avez pas encore fait. Comme dit Wikipédia, cet opuscule, d'une trentaine de pages, qui défend l'idée selon laquelle l'indignation est le ferment de l'« esprit de résistance », est devenu un phénomène d'édition.
Que des chanteurs s’associent à cette démarche, cela me semble tout à fait normal. Mais j’avoue être touché de voir que ce sont principalement des chanteurs que j’aime et dont certains trouvent une place de choix dans mon site personnel : Michel Bülher (16 chansons – avec un nombre pareil, il doit sans doute être dans les initiateurs), Georges Chelon (6 chansons), Julos Beaucarne (3 chansons), Frédérik Mey (2 chansons), Marc Robine (2 chansons), mais aussi d’autres monuments comme Léo Ferré, Jean Vasca, Jacques Marchais, Francis Lemarque ou Claude Vinci.
Rien d’original dans toutes ces chansons qui ne sont que des reprises. Mais quelles reprises et pour quelle indignation ! Pour le moment, apparemment, ce double album n’existe qu’en téléchargement sur les plates-formes légales. Il pourrait peut-être devenir objet physique si on s’adresse à EPM. Peu importe, cet album existe et c’est une œuvre de salubrité publique.
Bien sûr, on aurait pu y trouver d’autres chanteurs. Je pense notamment à Nicolas Peyrac qui, dans le genre, ces dernières années, n’a pas raté sa cible ! Mais évidemment, il y a des choix à faire, sans doute guidés par des « appartenances commerciales ».
Bon, si vous voulez écoutez ça, il paraît que c’est possible sur Deezer et sur Spotify, même si je n’ai plus aucune confiance – pour des raisons qui me sont personnelles – dans ces plates-formes d’écoute. Mais à part ça, écoutez : ça vaut la peine !