Le style de Tim Collins est agréable et fluide. La trame est ordinaire, mais relativement bien construite. Cependant, tout se déroule et se résout trop vite et facilement. L'univers que l'auteur a créé est sympathique, loufoque avec une bonne dose d'humour à double sens. On suit les tribulations de Nigel, un vampire de bientôt cent ans coincé dans un corps d'adolescent de 15 ans. C'est un être hors norme, il est faible, lent et n'a pas de charme surnaturel. En fait, Nigel fait très humain, il n'aime pas sa condition et broie du noir sur sa vie ennuyeuse. Jusqu'au jour où une nouvelle fille, Chloé, arrive au collège :elle va tout de suite l'envouter. Dès lors, il fera tout pour la séduire, mais son chemin sera semé d'embûches avec tous les soucis que les jeunes connaissent lors de leurs premiers émoiset encore plus à cause de sa nature particulière.
En ce qui concerne les protagonistes et antagonistes, ils sont plaisants, mais on ne parvient pas à s'attacher à eux du fait qu'ils manquent de profondeur.
Globalement, on a trouvé que l'intrigue et les personnages restent survolés et superficiels. On se demande si la présentation en journal intime ne dessert pas le roman, bien que celle-ci soit sympathique avec ses petits croquis amusants, cela ne nous donne pas une histoire continue et fluide. Le récit est haché.
Pour conclure :
« Carnet intime d'un vampire timide » est gentillet, c'est une lecture facile, mais pas très prenante. Nous n'avons pas spécialement accroché, cela nous a semblé trop enfantin néanmoins, on est sûr qu'il trouvera son public sans soucis.