Quand réputation rime avec valorisation

Le rapport de l'Observatoire des Réputations -observatoire créé en 1994 et dédié à une " meilleure compréhension des mécanismes de création et de diffusion de la réputation " selon leur site internet- surprend.

Selon le rapport, une corrélation directe existerait entre valorisation boursière et réputation. Les 10 entreprises ayant les meilleures réputations dans le rapport (Danone, LVMH, L'Oréal, Michelin, Air Liquide) ont en effet vu leur valorisation boursière augmenter de 9% en moyenne en 2010 et 2011 alors que l'indice de la bourse de Paris plongeait de 20%.

Le désir perpétuel des entreprises d'améliorer et de parfaire leurs images s'explique donc : le rapport, en faisait le lien entre réputation et côte boursière, permet de quantifier les bienfaits ou les méfaits de l'image des entreprises. On comprend aussi mieux que les banques françaises cherchent à améliorer leurs images par des partenariats divers, d'autant plus que c'est la Société Générale qui a décroché la palme du l'entreprise " ayant la pire réputation " selon le rapport.

Le rapport fait d'autre part le lien entre réputation et âge de l'entreprise. Les entreprises les mieux notées ont en moyenne 130 ans d'activités, alors que les moins bien notées ne dépassent pas 70 ans. L'ancienneté d'une entreprise serait donc un actif à considérer. Selon le Président de l'Observatoire de la Réputation, Jean-Pierre Piotet, les normes diffèrent aussi d'un pays à l'autre " En France [...] les entreprises les mieux notées ont 130 ans en moyenne ", ce qui n'est pas le cas aux Etats-Unis puisque " Grâce à Microsoft, Apple et Google, les entreprises accèdent à la reconnaissance plus tôt : 60 ans en 2012 contre 83 ans en 2005 ".

Finalement, c'est un nouvel aspect de la finance que ce rapport met en avant : la réputation d'une entreprise contribue directement à son succès. Et c'est tant mieux.