Ringer // Saison 1. Episode 18. That Woman’s Never Been a Victim Her Entire Life.
Chaque semaine encore je baisse mes attentes vis-à-vis de Ringer afin d’en apprécier la quintessence. Et même si ce n’est pas totalement le cas, et après avoir pris du recul sur l’épisode précédent, je suis forcé de reconnaitre que la série s’améliore un peu ces dernières semaines. Et ce n’est pas cette amoncellement de révélation qui me fait dire ça (car je déteste ce côté « gros tas » de révélations, ce n’est pas propre et le scénario a bien du mal à gagner en cohérence par moment). Je parle donc plus des intrigues qui avancent enfin et qui ont un sens. Avant j’avais cette mauvaise impression que Ringer plongeait la tête la première dans un bassin bien trop grand pour elle mais petit à petit elle arrive à ne pas trop faire déborder le tout et c’est donc mon bordélique. Le cliffangher (assez mauvais) de l’épisode précédent c’est donc Andrew va-t-il mourir ? Il était évident que non, et il va donc être sauvé in-extremis (comme si on avait déjà peur pour lui). Mais bon, malgré les grosses ficelles dont fait preuve Ringer je ne me suis pas ennuyé devant cet épisode et c’est un progrès assez énorme par rapport à beaucoup d’épisodes de cette série.
Henry a alors des doutes sur Siobhan. Il peut pense qu’elle a demandé à un tueur de s’occuper du cas de sa propre sœur, et évidemment elle va jurer que ce n’est pas le cas. Elle veut dire la vérité à Andrew. Si j’ai aimé quelque chose la dedans c’est que l’on sort enfin du schéma « on ne dit rien, on se tait, et on se tourne les pouces » pour quelque chose de plus convainquant et intéressant. Maintenant on découvre également que c’est Makawi (qui ne savait pas que Bridget avait une sœur jumelle) qui est à l’origine de la tentative de meurtre au début de la saison. Ce retournement de situation permet donc d’expliquer un fait passé sans réponse de la série ce qui n’est pas plus mal. Ensuite l’épisode s’attarde également sur Henry et son petit secret. Alors que Siobhan est prête à dire la vérité à Andrew, finalement il va l’en empêcher et avouer qu’il est à l’origine du meurtre de Tyler. C’était un accident (j’ai ri quand même au moment où Tyler meurt à l’écran). Un terrible accident alors que Henry était venu chercher la clé usb et qu’ils se sont battus. Je ne m’attendais pas du tout à cette révélation et cette belle et bonne surprise permet de donner à Ringer un regain d’intérêt soudain.
Mais le tout ne s’arrête pas là. En effet, l’agent Machado, il faut s’en servir du coup on le met sur le coup de l’affaire de la tentative de meurtre de Bridget. Alors que Machado est à la poursuite du criminel, elle réussi à récupérer un carte de tarot, The Tower. Le tout va faire remonter Machado à un pressing. Toute cette histoire était la partie la moins passionnante et la moins haletante de l’épisode. La faute encore une fois à Machado, personnage ennuyeux à mourir et inutile ou presque. En tout cas, je n’ai pas aimé. Enfin, Juliet s’enfuit mais Bridget arrive à la retrouver. Juliet va confesser à Bridget le traquenard que sa mère avait concocté afin qu’elle puisse avoir de nouveau accès à l’argent de son « trust fond ». Je n’ai jamais trouvé de traduction française parfaite de cette impression d’ailleurs. Très américaine dans le genre. Là encore cette révélation fait partie de celles qui dans les deux derniers épisodes tombent à l’eau car elles n’ont aucune réelle pertinence. Elles auraient dû être dévoilées auparavant. Au final, ce nouvel épisode de Ringer prouve que la série a des choses à dire encore et encore mais qu’est ce que c’est laborieux pour qu’elle arrive à vraiment dire ce qu’elle pense parfois.
Note : 6/10. En bref, un épisode correct de Ringer et quand je dis correct, quand on sait mon amour pour la série ça veut tout dire non ?