« A tous ceux qui aiment les glycines et le soleil. Italie. Mois d'avril. Particulier loue petit château médiéval meublé bord Méditerranée. Domesticité fournie. Répondre au Times sous la référence Z 1000. »
Une annonce dans le Times, c'est ainsi que tout commence Il n'en faut pas plus à Mrs Lotty Wilkins pour convaincre Mrs Arbuthnot, alors qu'elle ne lui a jamais adressé la parole de sa vie, de partir en vacances.
Happée dès la première page, et un sourire aux lèvres qui ne m'a pas quitté jusqu'à la dernière. Une bulle d'oxygène, un humour délicieusement british, un roman pimpant, radieux, élégant, impertinent, une bouffée d'air frais !
Ne vous fiez pas aux apparences légères, Elizabeth von Arnim brosse un tableau féroce de l'entreprise maritale. Les fissures du couple, l'égoïsme naturel, les actes intéressés, ce que l'on se doit d'être conformément à... ce que l'on aspire à devenir.
Un petit bijoux qui traverse le temps sans heurts A savourer quand le monde se fait trop tumultueux.
J'adore...
« Elle lui faisait penser à sa mère, à sa gouvernante, à toutes sortes de créatures faites pour la douceur et la tendresse, tout en présentant l'inestimable avantage de n'être ni sa mère ni sa gouvernante. »
Je suis fan...
« Les observations de Mrs Wilkins avaient été très mal reçues par Mrs Fisher. Chaque fois que cette femme ouvrait la bouche c'était pour dire quelque chose qu'il eût bien mieux valu garder sous silence. Dans le cercle que fréquentait Mrs Fisher on n'évoquait pas son mari à tout propos. Autour de 1880, sa grande époque, le maris étaient pris très au sérieux – il n'existait pas d'autre remède contre le péché. Des lits non plus on ne parlait quand vraiment on ne pouvait l'éviter, qu'avec un luxe de précautions oratoires. En tout cas jamais on ne se serait permis de faire apparaître dans une même phrase un lit et un mari ».
Etes-vous d'humeur tétonnière ?