George Henry Boughton (1833-1905), A spring Idyll
Te voilà, rire du Printemps!Les thyrses des lilas fleurissent.Les amantes qui te chérissentDélivrent leurs cheveux flottants.
Sous les rayons d’or éclatantsLes anciens lierres se flétrissent.Te voilà, rire du Printemps!Les thyrses de lilas fleurissent.
Couchons-nous au bord des étangs,Que nos maux amers se guérissent!Mille espoirs fabuleux nourrissentNos coeurs gonflés et palpitants.Te voilà, rire du Printemps!
Théodore de Banville