À l'heure du premier GP ouvrant la saison 2012 de Formule 1 à Melbourne en Australie, Bernie Ecclestone s'est dit convaincu que les organisateurs du Grand Prix de Bahreïn ne prendraient aucun risque si les conditions de sécurité n’étaient pas réunies pour que la quatrième manche du championnat 2012 ait lieu en sûreté sur le circuit de Sakhir, face aux événements anti-gouvernementaux persistants.
Le grand argentier de la F1 a une fois de plus rappelé qu'il accordait toute sa confiance aux organisateurs du Grand Prix de Bahreïn et pense qu’ils sauront annuler la course s'ils estiment que la situation reste trop dangereuse autour du circuit.
Ecclestone n'a d'ailleurs pas caché que dans un pays comme Bahreïn, une chose qui pourrait être à craindre serait même un attentat. Il reste cependant confiant quant à la capacité des bahreïnis à prendre la bonne décision : "Une attaque terroriste, par exemple, est un danger. Vous ne pouvez rien faire face à cela. Cela peut arriver n’importe quand et n’importe où. Il y a toujours des gens qui vous menacent. Je ne crois pas que les organisateurs prendraient le risque s’il y avait un danger, donc nous verrons."
Le britannique a ainsi directement appelé les manifestants à rester pacifiques : "Les manifestants n’ont pas besoin de recourir à la violence. Tout ce qu’ils doivent faire s'ils veulent dire quelque chose, c’est de se tenir debout sur la route pour aller au circuit, avec des affiches, et ils pourront faire passer un message. Personne ne va leur tirer dessus."