Heart of darkness
Saison 1, Episode 16 sur 22
Diffusion vo: ABC – 18 mars 2012
Emma continue son enquête pour innocenter Mary-margaret tandis que dans le monde des contes, Blanche Neige révèle son coté obscur …
Je ne suis pas le plus grand fan qui soit de cette intrigue « policière » visant à accuser David puis Mary Margaret du meurtre présumé de Kathryn. Pourtant, je dois avouer que cet épisode s’en sort plutôt bien avec cette intrigue, malgré quelques faiblesses inhérantes à la série. Je parle bien sûr de la stupidité avérée de certains personnages qui agissent ou réagissent de façon peu logique.
Et comme exemple pour illustrer ceci, il y a Mary Margaret qui se fait la belle (l’expression, pas le personnage) à la fin de l’épisode. Mais pourquoi au juste ? Certes, elle est accusée de meurtres et les preuves semblent l’accuser mais pourquoi s’évade t-elle ? Cela voudrait dire qu’elle n’a absolument pas confiance en Emma, juste après avoir fait une crise à David qui n’avait pas confiance en elle. C’est stupide tout simplement. Mais bon, les actions stupides semblent être un peu la marque de fabrique des personnages de Storybrooke. Ils ont dû laisser quelques neurones dans le monde des contes de fées.
Dans le même genre de réactions bizarres, on a Henry qui ne bronche pas après la discussion avec August. Comment sait-il pour le livre ? Henry ne s’interroge même pas. A mon avis, pour lui, c’st dû à un retard de croissance dû aux émanations de pots d’échappement qu’il a inhalé à sa naissance lors de l’abandon au bord de l’autoroute. Et David n’est pas épargné non plus lors de la séance d’hypnose où il se souvient d’un passage dans le monde des contes et non en réalité. Mais voir Mary Margaret en gueuse et lui en prince, ça ne le perturbe pas non plus.
Mais bon, à part cela, Storybrooke est plutôt bien foutue. Ca avance de façon trop simpliste dans l’enquête policière, Emma s’étonne qu’une clée ouvre une porte et Gold est avocat parce qu’il signe beaucoup de contrats, mais globalement, ça bouge enfin. Et surtout, une alliance avec Gold peut permettre à Emma d’avoir enfin une utilité. Mais le vrai plus se situe dans le lien avec le monde des contes, et surtout avec Rumpletrucassin. En effet, là-bas, il mise sur le futur de Mary Margaret/ Blanche Neige. Or, Emma est son futur en quelque sorte. Se pourrait-il que Rumpelchosemcuhe ait vu aussi loin dans le futur de sa guerre contre Regina ? Ca serait intéressant de voir se développer un plan allant du monde des contes à Storybrooke.
Et puisque je parle du monde des contes, celui-ci s’avère excellent. Blanche prête à sombrer du coté obscur de la force est excellent. Les répercussions de l’oubli de son amour se font bien sentir. Comme Rumplebidule le dit, elle a un trou à combler (hum) dans son coeur (ouf) et les ténèbres s’y glissent. La voir ainsi chasser l’oiseau, gueuler sur les nains ou taper un garde, c’est très fun. J’ai aussi bien aimé que le baiser ne soit pas la source automatique du souvenir. Qu’il faille que Charmant en fasse plus que lui rouler une pelle. Mais bon, j’aurais quand même bien aimer voir aussi Sombre Neige / Dark Snow moi. Cela aurait pu être intéressant et offrir un détour sympathique au personnage. La voir sombrer dans le mal puis entamer une rédemption et tout ça avant de pouvoir prétendre au bonheur avec Charmant. Tant pis.
Donc non seulement, l’intrigue est bien foutue dans le monde des contes mais en plus, elle fait appel à de nombreux autres personnages qui interagissent bien dans l’action, que ça soit Red et l’appel au grand méchant loup en elle, Jiminy Cricket et tous les autres. Chaque personnage trouve sa place dans le développement de l’intrigue et c’est bien sympa de voir ainsi se lier concrêtement tous ces différents contes. Cela faisait un petit moment que la série n’avait pas aussi bien réussi ce mélange dans un épisode.
Bref, 8/10
Once upon a time relève la tête avec cet épisode très sympa à suivre, développant une bonne histoire dans le monde des contes, liant bien tous les personnages entre eux, mais aussi les deux mondes. Dommage qu’àStorybrooke, cela soit encore trop faible et trop simpliste.