Les applications gratuites le sont elles vraiment ? Il existe parfois des coûts cachés : bien que le servce soit gratuit, l’utilisateur est le produit, et l’éditeur de l’application vend les informations le concernant. Ces couts cachés font partie intégrante de ce business model.
Si vous êtes soucieux de savoir comment votre information est partagée, les App Store sont à proscrire. Les chercheurs de Cambridge se sont interessés à l’Android Market (désormais le Play Store) : sur les 200 000 applications gratuites étudiées, 80% utilisent les informations des utilisateurs à des fins publicitaires. 70% d’entre elles collectent des données n’ayant rien à voir avec les applications en elles-mêmes.
Quelques exemples : dans la catégorie des bandes-dessinées, 35% des applications gratuites demandent l’accès à la localisation de l’utilisateur. Dans un autre registre, de nombreux jeux collectent le numéro de téléphone et les contacts de l’utilisateur.
Les chercheurs de Cambridge proposent aux développeurs une solution : séparer les informations nécessaires au fonctionnement de l’application et les informations publicitaires. De ce fait, les applications mobiles n’auraient accès qu’à ce qu’elles ont besoin pour fonctionner, et rien d’autre. Le terme utilisé par les chercheurs est “découplage”.
Le probleme avec le modele actuel est son manque de transparance : il est impossible de savoir si les données receuillies le sont pour l’application en elle-même ou pour l’espace publicitaire, ni de savoir à quelles fins elles sont utilisées.
Mots-clefs : developpement mobile, éthique, applications gratuites, publicité