Mes ebooks gratuits pendant trois jours

Il y a deux ans jour pour jour, sortait Le Souffle d'Aoles à l'espace culturel Leclerc de Conflans Ste Honorine. J'avais vendu dix exemplaires du Souffle ce jour-là. Ironiquement, ces exemplaires ne m'ont jamais été payés (le seul cafouillage de ce type à ce jour, il faut dire que je n'y ai jamais remis les pieds). En commémoration de ce qui fut pour moi un événement, j'offre, cette fois de mon plein gré, les deux premiers tomes en format ebook du cycle d'Ardalia, l'ebook du recueil complet Les Explorateurs, et ma nouvelle Grand Pouvoir Séculaire (GPS), pendant trois jours, du mercredi 21 mars au vendredi 23 mars. On pourra les télécharger gratuitement sur mon site, sur Kobobooks, sur l'iTunes Store, sur Smashwords et Youscribe. Sur Amazon, ces quatre ebooks passent à 0,99 €, prix minimum pour les auteurs/éditeurs n'ayant pas opté pour la formule KDP Select. Explications ci-dessous.

Je trouve que le système KDP Select d'Amazon serait une très bonne formule pour les auteurs si, et seulement si, il ne supposait pas de vendre exclusivement les oeuvres affiliées à KDP Select pendant 90 jours sur Amazon, à l'exclusion de tous les concurrents. J'ai déjà expliqué pourquoi il était à mes yeux important de protéger tous les acteurs de l'ebook. Particulièrement en cette période cruciale de démarrage en France. Mais même plus tard, il ne saurait être question pour moi de sanctionner les lecteurs qui ont fait le choix, par exemple, de Kobo plutôt que du Kindle.

Certains vous diront que ce n'est qu'une question de business, et qu'il vaut mieux toucher 1 million d'utilisateurs d'Amazon en France plutôt que 100 000 de Kobo ou Bookeen (chiffres absolument non vérifiés, je précise). Mais justement, quand on fait du business, il ne faut pas avoir la vue trop courte. Même si à mon sens, il n'y a aucun risque qu'Amazon devienne un monopole, on a déjà vu, par exemple des grandes surfaces, écraser leurs fournisseurs en leur imposant des prix au ras des pâquerettes. Les auteurs sont les fournisseurs d'Amazon. Loin de moi l'idée de faire un procès d'intention à Amazon, mais être en position dominante peut suffire pour imposer des choses très injustes.

Et, quelque part, oui, cela me semble plus moral de privilégier des acteurs qui ne cherchent pas à s'emparer de parts de marché au détriment des autres, en usant de procédés plus que douteux sur le plan éthique.