Les économistes semblent divisés : la croissance
récente des inégalités de fortune est-elle la cause ou la conséquence de la
cause de la crise ? (Inequality and
crisis: The usual suspect | The Economist)
En tout cas, les inégalités ne semblent plus une bonne
chose, disent-ils. C’est une remise en cause radicale de la pensée dominante de ces
derniers temps, qui voulait que l’enrichissement du riche fasse celle du
pauvre.
À ce sujet, une
observation curieuse. L’obsession des banques centrales a été la maîtrise
de l’inflation. Pour ce faire elles sont parvenues à contenir les augmentations
de salaire du petit peuple. Par contre, les gros bonnets n’étaient pas soumis à
un tel contrôle, ce qui leur a permis de s’enrichir.
Le monétarisme serait-il l’expression de l’intérêt des
magnats de l’économie ?