INDIE FOLK – Dark Captain aura mis 3 ans à donner une suite à MIRACLE KICKER leur premier album que le très sérieux Guardian avait plébiscité dans son classement annuel de 2008. 3 ans qui auront permis au quintet londonien de façonner DEAD LEGS & ALIBIS, un album, sorti en octobre dernier, plus pêchu et moins intimiste que le précédent. Le quintet londoniens revient donc avec une indie folk pleine de vie et en ayant laissé tomber le « Light Captain » qui terminait de composer le nom du groupe jusque là.
Dan Carney et ses compères ont donc réussi avec cet album à donner un souffle nouveau à leur musique qui leur aura permis de ne pas tomber dans le piège du second album sans saveur et uniquement basé sur ce qui avait fait le succès du premier. Bien évidemment des groupes comme Dark Captain, il en existe par centaines, mais leur musique elle reste unique et sans semblables. Toutefois la limite s’avère être très fine pour ne pas se fondre dans la masse de tant d’autre. Du Turin Brakes sans guimauve, du Kings of Convenience avec des couilles. Où encore plus proche d’eux, du Other Lives moins aride, du Fleet Foxes moins pastoral, on irait même jusqu’à faire un parallèle acoustique avec les progressions rythmique de The Pinneapple Thief. Et c’est en mélangeant tout ça qu’ils ont réussi à se démarquer des autres et à rendre DEAD LEGS & ALIBIS indispensable. En donnant plus de volume et d’ampleur à leurs compositions Dark Captain a gravit un échelon supplémentaire dans sa progression. Et maintenant, ils sont désormais prêts à sortir du port et à braver les tempêtes les plus dévastatrices.