The Good Wife // Saison 3. Episode 18. Gloves Come Off.
J'ai cette malheureusement impression que The Good Wife est toujours en pause dans ce beau pays qu'est les Etats-Unis. Merci CBS et sa diffusion gruyère de la série. Mais bon, je ne vais pas trop
me plaindre car hier soir nous avions un nouvel épisode de la série et surtout, CBS a annoncé ce week end le renouvellement de la série pour une quatrième saison, de quoi souffler un petit peu,
encore une année dirons nous. Alors qu'Alicia tentait de voir ce qu'elle pouvait s'offrir en terme de bien immobilier afin de déménager de son appartement, elle était tomber sur son ancienne
maison dans l'épisode précédent. Sauf qu'elle coûte 1.9 millions de dollars, ce qui n'est pas rien. Son salaire ne lui perd pas d'investir dans ce bien, et la semaine dernière nous parlions d'une
augmentation. Et c'est sur ce fait que ce nouvel épisode ouvre. En effet, quelqu'un a fait part de la volonté d'Alicia d'avoir une augmentation à tout le monde dans la firme ce qui évidemment
fait jaser. Etant donné que Lockhart & Associates est en plus pas dans une santé financière mirobolante, évidemment Alicia vient demander quelque chose qui est pas encore totalement possible.
J'ai adoré les deux réunions du conseil que l'on a durant l'épisode où David Lee, Licius et Eli se tirent au pigeon.
C'était grandiose car voilà, on peut le dire à la fin : tout ça pour ça. Elle va finalement avoir l'augmentation dont elle avait besoin, alors que Louis Canning cherchait à la débaucher. Le
soucis pour Lockhart & Associates c'est de garder Alicia car c'est une bonne avocate (et le fait qu'elle gagne la nouvelle affaire de la semaine ne fait que confirmer les dires de Will et
Diane. Eli relève cependant un fait intéressant, si lui et les deux autres qui se bourrent le nez depuis le début de ces conseils d'administration se rebellait contre les autres, alors tout de
suite ce serait le carnage complet. Evidemment, The Good Wife joue astucieusement avec les personnages et tout ça reste bien enfantin pour le moment. Notamment quand David et Eli vont aller voir
Will un à un pour dire que ce n'est pas eu qui ont fait la grosse bêtise de parler de l'augmentation d'Alicia. D'ailleurs, peu importe qui c'est, de toute façon, les deux sont fautifs. Pas de
jaloux. Cette partie là de l'épisode était magique quand même et rondement bien menée. The Good Wife est une série qui arrive à très bien gérer son grand cast et c'est une qualité. Surtout quand
il faut naviguer avec des personnages récurrents en plus des réguliers (ici Louis Canning et sa proposition, qui permet de faire un rappel de la première proposition qu'il avait fait à Alicia
l'an dernier).
J'ai bien aimé la juge de la semaine, elle était toute guillerette et surtout elle avait ce petit grain de folie qui permettait de changer un peu des juges qui restent assis et ne font pas grand chose. Car The Good Wife joue aussi très bien avec les juges de la série. On avait eu il n'y a pas si longtemps le retour de Denis O'Hare d'ailleurs. Pendant ce temps, Diane retrouve le sourire alors qu'elle retrouve Jack Copeland. Incarné comme toujours par ce bon vieux Gary Cole, l'histoire était intéressante. Pour le moment c'est basique mais je pense qu'il y a un fort potentiel. Du moins, si la série laisse le temps à Gary Cole de réellement nous plonger dans son histoire (étant donné que l'acteur a signé dans un pilote pour la saison prochaine, on ne sait pas trop si cela sera vraiment intéressant pour lui - ou non - ). Enfin, on ressort la poussière de dessous le tapis puisque l'on revient sur l'histoire qui nous intéressait il y a encore quelques épisodes de ça : Alicia et Kalinda. Les deux femmes sont toujours en pleines tensions mais Kalinda tente de faire le premier pas avant de se faire rejeter par Alicia. Mais surtout, Alicia va finalement revoir ses positions et se dire que voir Kalinda et tenter de nouveau une relation amicale pourrait être une bonne idée. Excellent.
Note : 8/10. En bref, des histoires personnelles toujours excellentes. Reste le soucis des affaires judiciaires qui se font manger ces derniers temps par la vie des personnages.