Ce week-end, c'était une boucherie au bord de l'autoroute, et voilà maintenant, ça continue avec l'affaire du scooter fou qui revient opportunément évitant d'avoir davantage à se demander comment on en vient à laisser circuler des mineures sans davantage s'inquiéter.
La classe politique prétend cesser de faire de la politique comme un zèbre qui se rendrait à une soirée de carnaval sans se déguiser. En ce qui me concerne, je vais faire comme si cette affaire concernait avant tout la justice. Et vous parler politique, de l'affiche de campagne de Mélenchon aperçue aujourd'hui sur une place de l'agglomération. En cherchant sa reproduction sur le net, je suis tombé sur un billet de France Télévision qui "analyse" l'affiche et nous explique "pourquoi Mélenchon ne nous regarde pas dans les yeux ?". C'est en effet un élément frappant du visuel. Le billet propose une interprétation intéressante, valorisante même. En vérité, des éléments de sens gênants sont passés sous silence. Généralement, les journalistes sont un peu moins enclins à la gentillesse ? La télévision d'Etat aurait-elle peur que le Front de Gauche soit prochainement chargé du ministère de l'Information ?
Et bien, cela me gêne Mélenchon regarde ailleurs. Le slogan lui-même est assez ambigu. "Prenez le pouvoir". D'ailleurs, à combien ? Avec les copains de la caserne ou quelques potes de l'armée de l'air ?
Prenez le pouvoir pendant que je regarde ailleurs ? Non, décidément, cela me rappelle un peu trop une tradition bien française qui réunit quelques noms fameux.
Un détournement (trouvé sur le site Délirius ) montre que cette lecture n'affleure pas seulement dans mon imagination.
Je vous passe la décoration soviétique. Pardon, je voulais dire "je vous passe la démonstration sémiotique".