LU DANS LE TEMPS - Extraits: Les tours seront bâties dans la continuité de celles existantes. «On a voulu finir ce petit bout de station. Difficile d'imaginer autre chose à cet endroit-là», commente Philippe Gaillard, l'architecte qui réalisera les tours et n'est autre que le fils d'André Gaillard, l'architecte qui a bâti Aminona. Selon André Darioly, du bureau d'architectes qui réalise l'autre partie du projet, «ce complexe répond à une nouvelle demande dans l'hôtellerie, des appartements et chalets avec service hôtelier». (...) Le «Village Royal» «mise sa réussite sur un modèle désuet, qui date de quarante ans précisément», estime l'architecte Lucien Barras, membre d'Altitude 1400, faisant allusion à l'époque de la formidable démocratisation du ski. Or, le ski ne sera pas la mamelle du tourisme pour très longtemps, assurent les chercheurs. Selon Christophe Clivaz, professeur à l'institut Economie et Tourisme de la HES-SO Valais, «le réchauffement climatique et la concurrence des pays de l'Est joueront assurément leur rôle dans l'affaiblissement de cette offre hivernale.» (...) Le scénario le plus sombre, intitulé «Death Valais», décrit un canton sinistré par tous les méga-projets qui se sont finalement réalisés. Dans ce Valais-là, «la frontière communale fixe la pensée» et «chaque commune se prend pour le nombril du monde», écrivent les chercheurs. Comme Torgon, Siviez, Anzère ou Thyon 2000 autrefois, c'est Aminona qui se prend aujourd'hui pour le «nombril du monde». En rêvant aux touristes par centaines de charters que Mirax lui promet.
Xavier Filliez, dans Le Temps de ce jour, a rédigé un long article tout à fait intéressant. A lire ici. Commentaires sur ce blog bienvenus, évidemment!