19 mars / Edika débiloff profondicum

Par Blackout @blackoutedition
19 mars Edika débiloff profundicum - Tragic Strip Onze heures le monde arriva par charretée (par charité ?) au rythme des bus qui accostaient là-haut sur la route déserte. Blop serrait des louches indiquait les toilettes sèches bises baveuses à des inconnues qui pensaient que c'était une vedette, serrait des louches cirait quelques pompes à des huiles locales. On reconnaît les huiles locales à l'irritation de la peau qu'a pas l'habitude d'être rasée tous les jours, et l'odeur de l'aftershave Vétiver. Sympas les huiles de campagne, sourire sous la moustache, ils ôtaient leur chapeau en vous serrant, fort, la pogne, puis desserraient le nœud de leur cravate, là où la peau était irritée… Midi moins le quart, Blop n'a pas perdu le réflexe citadin de mater sa montre tous les quarts d'heures, ici, tout le monde en a une, mais personne ne la regarde. Le clocher de l'église suffit bien. Il y a bien un notable ventru qui louche sur sa montre gousset, mais plus pour la montrer. Le notaire du coin, paraît-il. ...Monsieur, s'il vous plaît ? Chanta une voix enfantine, je cherche les Enki Bilal... Enki qui ?... Vous ne connaissez pas ? le prince de la bande dessinée : la femme bleue... Non j'ignore petit, je suis acteur, je n'ai ni le temps ni les moyens. Mais les gens sont occupés fais-moi donc visiter. On m'appelle Blop, en réalité mon nom est Marc, et toi ? Benoît ? C'est joli Benoît... Vous trouvez ?... Y'a toujours une période où l'on déteste son prénom parce qu'on n'ose pas détester ses parents. Vas-y je te suis... Ça commence fort, "le génie des alpages" la saga d'un troupeau de moutons en montagne, avec le berger le chien, les aigles, tout quoi, qui réfléchissent comme les moutons que nous sommes... "XIII", un classique à ce qu'il paraît, connais pas, je suis plus influencé par "Fluide glacial"... Tiens "Edika débiloff profundicum" ça se commente pas ça se déguste... Là on frise le chef d'œuvre "bibendum céleste" un histoire farfelue qui se passe dans un futur incertain dans une mégapole inconnue, avec des héros mi hommes mi bêtes, le ressort de la bande dessinée d'origine. Des peintures fantastiques dans tous les sens du terme. Tiens, regarde : "Superman"... Marc rougit sous sa tunique bleue... Ne me dis pas que tu connais pas... j'en ai lu un hier... avoue Marc penaud... Mais suis-moi à ton tour, connais-tu Alexis Horellou ? Y'a pas que des dessinateurs morts dans la BD ! Benoît plongea dans "Liz", oublia Bilal et Marc abandonna son petit ami à la pose dédicace, attiré par l'odeur des cacahuètes... A suivre... demain !

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