A l’occasion des 50 ans des accords d’Evian, quelques textes « Couscous, merguez, anisette » sur le blog de JEAN PATRICK DOUILLON HUMORISTE :
Comme dans tous les pays de soleil, en Algérie, se protéger de la chaleur représentait un tel travail que des activités humaines futiles comme : gagner sa vie, enrichir un patron ou se faire suer le burnous étaient parfois inenvisageables.
Un homme inquiet dit au docteur : « Pourquoi je viens vous voir ? ... Pourquoi je viens vous voir, il demande... Et bien docteur, parce que je suis insomniaque. Mais attention, pas le petit insomniaque de rien du tout qu’il peut juste pas dormir la nuit ! Non, moi je suis insomniaque, insomniaque. Insomniaque du genre qu’on n’a jamais vu ça, vous voyez ? D’ailleurs c’est simple, docteur, rendez vous compte : Même au moment d’aller travailler, j’ai pas sommeil ! »
Dans ces conditions, pas facile de gagner sa vie, alors quand on a rendez vous avec un banquier, on lui demande... « Un découvert, monsieur le banquier, qu’est ce que c’est pour vous un petit découvert. Vous savez, j’ai tellement pas de chance moi, que c’est rien de le dire. Moi, monsieur le banquier, moi, s’il y avait un jour les jeux olympiques de la scoumoune, tellement que j’ai pas de chance, j’arriverai pas premier, j’arriverai deuxième. Mais attention, hein, je suis un artiste, je suis musicien, un musicien plein de talent mais qui n’a jamais eût de chance... » Et de quoi jouez vous demande le banquier. « Du basson, je suis bassoniste... Mais attention, le meilleur bassoniste qui soit. Seulement, comment peut on exprimer son art quand on n’a pas de chance... Hein, je vous le demande ? Alors si vous pouviez m’accorder un découvert... Hein ? Juste un petit découvert de rien du tout à un pauvre musicien malchanceux... » A ce moment le banquier se lève, sort revient avec un basson et le tend à son client qui le prend, le regarde sous toutes les coutures et dit : « Té, vous voyez bien que j’ai pas de chance. Je vous dis que je joue du basson et vous, vous avez justement un basson sous la main ! »
Du coup effectivement, il n’était pas rare que l’on fasse une petite sieste pour se reposer de la sieste que l’on venait de faire et quand on vous réveillait pour vous dire : « Tu dors ? » On répondait : « Ca dépend, qu’est ce que tu veux ? » « Tu peux pas me prêter 100 Fr. » « Oh, ca va hein ! Tu vois pas que je dors ! »