Avant, les stars s'habillaient, les présidents avaient des programmes, tous se présentaient seuls, droits dans leurs stilettos, au jugement de leurs sujets.
Puis vinrent les Raspoutine de la mode et de la politique, conseillers occultes, ils lisent les tendances, la fashionerie naviguant encore à vue, au qualitatif, le doigt mouillé quand en politique, on ausculte, on prend le pouls, la tension, la température, NFS, chimie-iono à coup de sondages.
Mais c'est pareil.
Que serait SPJ sans Patricia Field dans Sex & the city ? Et Sarkozy sans Patrick Buisson ?
Plus c'est gros, plus ça clashe, à la limite du mauvais goût,
non, du très mauvais goût, ainsi l'idée "qu'accorder le droit de vote aux étrangers aux élections locales comme le propose le PS pourrait conduire à ce que "des étrangers rendent obligatoire la nourriture halal" dans les cantines scolaires".
Pute au sale coeur, Buisson a abandonné ses collègues frontistes pour une version adoucie de l'idéologie, il a mis du vert d'eau dans son vin pourtant demeure un incorrigible nationaliste.
Patrick, celui qui devait faire perdre Sarkozy en 2012 suit un programme simplissimo, apâter, bas instincts, en mode compter sur le sexe, en politique, donnez-nous de l'étranger, équation simple pour un homme "intarissable sur la « France horizontale », qui couchait avec l'occupant".
"Les frontières, c'est la préoccupation des Français les plus vulnérables. Les frontières, c'est ce qui protège les plus pauvres. Les privilégiés, eux, ne comptent pas sur l'Etat pour construire des frontières. Ils n'ont eu besoin de personne pour se les acheter. Frontières spatiales et sécuritaires : ils habitent les beaux quartiers. Frontières scolaires : leurs enfants fréquentent les meilleurs établissements. Frontières sociales : leur position les met à l'abri de tous les désordres de la mondialisation et en situation d'en recueillir tous les bénéfices". Le Monde.
Intelligenssimo, même pas faux, en mode respectabilité, mais mon tout est grossier, qui croirait que la dame au final est une sage businesswoman en goguette ?
Tout ça se terminera en centre de rétention.
Ah, il en faut une sale gueule pour être aussi doué et rester dans l'ombre.
Au naturel, sans le maudit conseiller, ce n'est pourtant pas ça, pas de colonne vertébrale idéologique, no style.
Sex and the city 1, le film, était une calamité, le deuxième opus s'est pourtant tourné.
Il a fait des millions d'entrées.
Alors ta carte électorale en main, gratos, ne te plante pas de séance.