Festival Chorus #1 : King Charles et Charlie Winston

Publié le 18 mars 2012 par Swann

Pour l’ouverture de l’édition 2012 du Festival Chorus, les Anglais ont pris d’assaut le Magic Mirror. Au programme : le rock baroque de King Charles et la pop-folk de Charlie Winston. Si l’un a déjà conquis le coeur des français avec le fameux “Like a Hobo“, le second est encore pour l’instant méconnu en France. Mais, il y a fort à parier que la tendance inverse risque de s’installer dans les prochains mois.

Avant que le hobo entre sur scène, c’est King Charles qui prend place sur scène. Choucroute imposante, moustache lissée, costume trois pièces. Si tu ne connais pas le personnage, tu peux te poser des questions sur le type de musique que peut jouer le garçon qui à l’air de s’être échapper en loussdé de la cour de Henri IV. Le set de King Charles, c’est du rock version “grand bordel organisé”. Des accents de pop surf, hard-rock, baroque…C’est aussi un grand zikos ce King Charles qui triture sa guitare comme un malade et qui électrifie le public en trois riffs bien maitrisés. En parfait performer, il n’hésite pas à grimper sur la scène, escalader les caisses…Gestuelle féline. Postures rock’n'roll. Si le visage montre quelques signes de stress, le corps lui réagit tout à fait autrement. Je suis sous le charme.

Le Roi Charles laisse place au vagabond Charlie. Lui, ça fait un bout de temps qu’on l’attendait de nouveau sur scène. Qu’est ce qu’allait donner ce nouvel album plus rock et moins pop-folk ? On vous rassure, c’était bien avant, c’est encore mieux maintenant. Charlie jongle avec anciens et nouveaux morceaux, fait du beat-box, joue avec des petites lumières rouges, échange beaucoup avec son public, public très réactif et présent en masse qui chantera d’une seule voix chacun des titres d’ailleurs, de “Pocket in The Hand” à “Hello Alone“. Je n’ai pas pu rester jusqu’au bout, mais les deux anglais ont chanté en duo “Lola“, un titre qu’ils avaient déjà joué sur le plateau de Taratata. Et d’après LaBlonde c’était d’enfer… Tu parles! Je m’en mords les doigts d’avoir raté ça.