Lorsque Germain devient évêque de Paris vers 552, la continuité de l’épiscopat est assurée depuis trois siècles, et la cité, qui a été promue par Clovis au rang de capitale du Regnum Francorum, est déjà fortement marquée par l’empreinte chrétienne.
On connaît assez mal ce prêtre, abbé du monastère Saint-Symphorien d’Autun, sa ville natale. Déjà réputé pour son ascèse, sa piété et ses miracles, c’est sans doute le roi Childebert, fils de Clovis, qui l’impose alors au diocèse de Paris, après une longue série d’évêques très effacés. Comme d’autres évêques contemporains, il contribue au développement du culte des saints gaulois, canalisant la dévotion du peuple vers des saints protecteurs, son prédécesseur Marcel en particulier.
Son corps y est solennellement placé, au VIIIe siècle, dans le chœur, en présence de Pépin le Bref et du futur Charlemagne. Une dalle, située dans la chapelle de Saint-Symphorien, le rappelle.
Eglise Saint-Germain des-Prés
3, place Saint-Germain -des-Prés, 6ème arr.
M° Saint-Germain -des-Prés