(Nous voilà à mi-chemin de ce petit challenge auto-imposé. Jusqu’ici, tout va rondement, mis à part quelques blitz de lecture de dernière minute et des petits retards de 2 ou 3 jours dans la publication. 50 to go!)
Ça commence pourtant sur les chapeaux de roue : 19 habitants du minuscule village d’Hesjövallen sont découverts morts dans leurs maisons, le corps mutilé. L’enquête conclut qu’il s’agit de l’oeuvre d’un illuminé qui se rend à la police et se suicide dans sa cellule. Cas clôt? Pas selon la juge Birgitta Roslin, qui avait des liens de parenté avec certaines des victimes. Elle entreprend sa propre enquête qui la mènera jusqu’en Chine et qui mettra sa vie en danger.
Le Chinois est un roman aussi complexe qu’ambitieux. D’un polar plutôt conventionnel, l’histoire évolue vers le roman historique puis vers le thriller géopolitique pour ne revenir qu’à la toute fin à l’intrigue initiale. Dison que le degré d’alourdissement du récit augmente dans la même proportion. Un moment donné, on a l’impression que l’histoire n’est qu’un prétexte de Mankell pour nous faire passer ses opinions sur la Chine moderne. Idée louable, mais le rendu aurait pu être plus subtil.
J’ai aussi eu l’impression que Le Chinois fusionne deux romans en un seul sans que, justement, cette fusion ne se concrétise pleinement. On en ressort déçu que l’auteur n’ait pu aboutir d’une oeuvre à la hauteur de ses ambitions.