« Dans quelle société voulons-nous vivre ? Est-ce que nous acceptons une société sans écoles, ni hôpitaux, dans laquelle l’espoir serait réservé à une poignée de privilégiés ? Dans 37 jours, vous aurez la possibilité de décider. Chacun en conscience. L’élection présidentielle n’est ni un concours de beauté, d’intelligence ou une loterie. C’est un choix politique ». Hier après-midi à Ohis, en compagnie de Stéphane Bizeau et d’Arnaud Battefort, Jean-Jacques Thomas a fixé le cadre du scrutin du 22 avril. « Par votre vote, ajouta-t-il, vous déciderez de la politique des cinq prochaines années et vous aurez à choisir entre deux visions de la société, deux sens politiques et même, deux consciences politiques ».
Dans le cadre des opérations lancées le 17 mars sur l’ensemble du territoire, le Premier Secrétaire fédéral du PS a dressé le bilan du Président sortant en comparant, chaque fois, les promesses faites et jamais tenues aux engagements de François Hollande, en demandant de transformer la défiance manifestée à l’égard du représentant de l’UMP en confiance envers le leader socialiste. En décrétant la mobilisation car, dit-il, « rien n’est gagné, rien n’est joué et les sondages n’ont jamais fait l’élection ». D’ajouter : « pour le redressement de la France, il importe aujourd’hui de transformer le rejet du sarkozisme en espoir de changement ».
Jean-Jacques Thomas