L'Assassin Royal, Volume 1 : Le Bâtard de Jean-Charles GAUDIN et Laurent SIEURAC

Publié le 18 mars 2012 par Melisende
L'Assassin Royal,
Volume 1 : Le Bâtard

de Jean-Charles GAUDIN
et
Laurent SIEURAC
D'après Robin HOBB
Editions France Loisirs,
2010, p. 48
Première Publication : 2010

Pour l'acheter
: L'Assassin royal, Tome 1


Jean-Charles Gaudin est un scénariste français
de
bande dessinée né en Challans (Vendée), en 1963.
Laurent Sieurac, (né le 6mars1974à Arles), est un
dessinateur
et un scénariste français de bandes dessinées
Robin Hobb, de son vrai nom Margaret Astrid
Lindholm Ogden
, née le
5 mars 1952
est un écrivain américain de
fantasy



La Série de Robin HOBB :


Tome 1 : L'Apprenti assassin
Tome 2 :L'Assassin du roi   itz est le fils illégitime du prince Chevalerie, héritier du royaume des Six-Duchés. Conduit à la forteresse des Loinvoyants alors qu’il n’est encore qu’un enfant, il est confié au maître des écuries tel un rejeton bâtard de peu d’importance… Jusqu’à ce que le Roi Subtil le remarque et décide d’en faire son assassin personnel. Suivant en grand secret l’enseignement d’Umbre qui l’initie aux arcanes complexes de la cour, il est formé à l’Art Magique pourtant réservé au sang pur, sous le joug du cruel Galen qui n’aura de cesse de lui rappeler sa condition.
Commence alors pour Fitz une longue initiation semée d’embûches, objet malgré lui de manigances dont il tente, en dépit de son jeune âge, de comprendre les enjeux…

 
l y a quelques jours j’ai dû, pour la première fois vu que je ne me suis inscrite qu’en janvier, choisir un livre dans le catalogue France Loisirs. Après réflexion, je me suis dit que quitte à devoir acheter, autant prendre des livres que je ne serai pas susceptible de pouvoir trouver d’occasion lors de mes passages en librairie et vide-grenier. J’achète très rarement des Bds, car je trouve ça cher pour le temps de lecture. Oui, je sais qu’il y a énormément de travail derrière, le dessin, la colorisation… et j’apprécie mais je persiste à trouver le rapport prix/temps de lecture trop peu intéressant pour en acheter souvent. « Emprunte ! », me direz-vous. Oui, mais moi j’aime posséder, j’aime acheter. Tout ça pour dire que j’ai profité du prix un peu moins élevé proposé par France Loisirs (10,20€ et en plus, j’avais 3€ de réduction) pour m’offrir ce premier volume de L’Assassin royal.
Comme prévu, je l’ai lu en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Si j’ai globalement apprécié ma découverte, je suis quand même un peu déçue par le dessin, des visages et expressions, notamment. Malgré tout, je profiterai de ma prochaine commande, le trimestre prochain, pour acheter la suite (pour le moment, les trois premiers volumes ont été réédités chez France Loisirs, avec la permission de Soleil Productions).
Bon, comme d’habitude quand je parle de bande-dessinées ou de mangas, mon billet sera court (du moins plus court que lorsque je présente un roman). Aujourd’hui, ce sera d’autant plus le cas car je ne vais pas vous parler longuement de l’histoire, puisqu’il s’agit d’une adaptation de la célèbre série du même nom écrite par Robin Hobb. En plus, ayant lu le premier tome de la saga il y a plusieurs années maintenant, je serais bien en peine de pouvoir le comparer avec ce premier volume en images…
Je pense en revanche pouvoir affirmer, sans trop me tromper, que cette bande-dessinée ne reprend pas entièrement le premier tome de Robin Hobb et s’arrête un peu plus tôt. La quarante-huitième et dernière planche s’arrête sur la découverte des forgisés qui, si je ne m’abuse, sont découverts au milieu du premier tome du roman et non à son dénouement. Cela dit, si je me trompe complètement, corrigez-moi, mes souvenirs sont vieux !
Ces 48 planches me semblent donc assez fidèles à l’œuvre d’origine même si, bien sûr, tout ne peut pas être résumer en aussi peu de vignettes. Le plus important est là pour la compréhension de l’histoire, c’est déjà mieux que rien.
Côté dessins, j’avoue que j’ai été un peu déçue. Je trouve l’illustration de couverture absolument magnifique mais, et à chaque fois je me fais avoir, elle n’est pas particulièrement représentative des dessins internes… J’ai trouvé ces derniers un peu trop « simplistes » dans les traits des personnages, notamment le visage et les expressions de Fitz qui ne m’ont pas tellement séduite.
Je refeuillette ce premier volume afin d’avoir les idées claires pour la rédaction de cette chronique, et je me rends compte que les décors (château, forêt, village,…) sont plutôt pas mal… mais ils ne m’ont absolument pas marquée pendant ma lecture. De même que les couleurs, plutôt agréables mais pas non plus extraordinaires.
En revanche, et je tiens à le signaler, même si les figures ne m’ont pas particulièrement convaincue d’un point de vue « esthétique », elles sont fidèles aux personnages que je m’étais imaginée pendant ma lecture du premier roman. Burrich, Vérité, Umbre… ils correspondent à ce que j’aurais voulu dessiner, si j’avais su le faire (sauf que, personnellement, j’aurais aimé des traits plus… « doux » et peut-être plus détaillés).
En bref, c’est un premier volume plutôt fidèle à l’œuvre de Robin Hobb (bien qu’il ne corresponde pas exactement au premier roman dans son ensemble, si je ne me trompe pas), même si tout n’a pas été détaillé (merci Jean-Charles Gaudin pour le scénario). J’ai passé un agréable moment et j’ai aimé mettre des visages sur les figures que j’avais découvertes il y a quelques mois grâce à l’auteure américaine mais j’ai été un peu déçue par le coup de crayon de Laurent Sieurac (la couverture est signée Didier Graffet).