Volume 1 : Le Bâtard
de Jean-Charles GAUDIN
et Laurent SIEURAC
D'après Robin HOBBEditions France Loisirs,
2010, p. 48
Première Publication : 2010
Pour l'acheter : L'Assassin royal, Tome 1
Jean-Charles Gaudin est un scénariste français
de bande dessinée né en Challans (Vendée), en 1963.
Laurent Sieurac, (né le 6mars1974à Arles), est un
dessinateur et un scénariste français de bandes dessinées
Robin Hobb, de son vrai nom Margaret Astrid
Lindholm Ogden, née le 5 mars 1952
est un écrivain américain de fantasy
La Série de Robin HOBB :
♣ Tome 1 : L'Apprenti assassin ♣
♣ Tome 2 :L'Assassin du roi ♣
Commence alors pour Fitz une longue initiation semée d’embûches, objet malgré lui de manigances dont il tente, en dépit de son jeune âge, de comprendre les enjeux…
Comme prévu, je l’ai lu en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Si j’ai globalement apprécié ma découverte, je suis quand même un peu déçue par le dessin, des visages et expressions, notamment. Malgré tout, je profiterai de ma prochaine commande, le trimestre prochain, pour acheter la suite (pour le moment, les trois premiers volumes ont été réédités chez France Loisirs, avec la permission de Soleil Productions).
Je pense en revanche pouvoir affirmer, sans trop me tromper, que cette bande-dessinée ne reprend pas entièrement le premier tome de Robin Hobb et s’arrête un peu plus tôt. La quarante-huitième et dernière planche s’arrête sur la découverte des forgisés qui, si je ne m’abuse, sont découverts au milieu du premier tome du roman et non à son dénouement. Cela dit, si je me trompe complètement, corrigez-moi, mes souvenirs sont vieux !
Ces 48 planches me semblent donc assez fidèles à l’œuvre d’origine même si, bien sûr, tout ne peut pas être résumer en aussi peu de vignettes. Le plus important est là pour la compréhension de l’histoire, c’est déjà mieux que rien.
Côté dessins, j’avoue que j’ai été un peu déçue. Je trouve l’illustration de couverture absolument magnifique mais, et à chaque fois je me fais avoir, elle n’est pas particulièrement représentative des dessins internes… J’ai trouvé ces derniers un peu trop « simplistes » dans les traits des personnages, notamment le visage et les expressions de Fitz qui ne m’ont pas tellement séduite.
Je refeuillette ce premier volume afin d’avoir les idées claires pour la rédaction de cette chronique, et je me rends compte que les décors (château, forêt, village,…) sont plutôt pas mal… mais ils ne m’ont absolument pas marquée pendant ma lecture. De même que les couleurs, plutôt agréables mais pas non plus extraordinaires.
En revanche, et je tiens à le signaler, même si les figures ne m’ont pas particulièrement convaincue d’un point de vue « esthétique », elles sont fidèles aux personnages que je m’étais imaginée pendant ma lecture du premier roman. Burrich, Vérité, Umbre… ils correspondent à ce que j’aurais voulu dessiner, si j’avais su le faire (sauf que, personnellement, j’aurais aimé des traits plus… « doux » et peut-être plus détaillés).
En bref, c’est un premier volume plutôt fidèle à l’œuvre de Robin Hobb (bien qu’il ne corresponde pas exactement au premier roman dans son ensemble, si je ne me trompe pas), même si tout n’a pas été détaillé (merci Jean-Charles Gaudin pour le scénario). J’ai passé un agréable moment et j’ai aimé mettre des visages sur les figures que j’avais découvertes il y a quelques mois grâce à l’auteure américaine mais j’ai été un peu déçue par le coup de crayon de Laurent Sieurac (la couverture est signée Didier Graffet).