A défaut de pouvoir me rendre au Salon du Livre ce matin, j’ai pris le temps de regarder «La grande librairie» mais j’ai été bien déçue. Les interventions des écrivains invités m’ont tellement ennuyée que je ne suis pas restée jusqu’à la fin de l’émission.
Erik Orsenna présentait son livre: «Sur la route du papier» après avoir déjà publié sur le caoutchouc, l’eau et le coton. Ancien professeur d’économie et de matières premières, il a de la suite dans les idées. Ce n’est pas qu’il ne m’intéresse pas mais je l’ai déjà entendu dans l’émission «Thé ou café». Forcément, il redonne les mêmes explications. Je retiens que jusqu’au XIIIe siècle, la chrétienté cherche à stopper la progression du papier car elle contribue à la propagation du Coran. Des musulmans avaient appris, en 751, l’usage du papier grâce aux papetiers Chinois installés à Samarcande. Les Vénitiens ensuite finirent par en fabriquer à l’aide de chiffons d’où l’expression: «se battre comme des chiffonniers».
Patrick Chamoiseau a ensuite parlé de son livre: «L’Empreinte à Crusoé» inspiré du Robinson et du Vendredi de Defoe et de Tournier. Quelque chose ou quelqu’un a dû me déranger car je ne me souviens plus du tout de son intervention.
Ce fut ensuite au tour du Japonais : Kenzaburô Ôé, Prix Nobel 1994, qui évoqua sa vie et son dernier livre: Noces de Hiroshima. Mais la traduction était difficile à suivre si bien que je n’ai pas retenu l’essentiel si ce n’est que la naissance d’un fils handicapé a bouleversé sa vie au même titre que la bombe d’Hiroshima quand il avait 10 ans.
J’ai décroché avec Cécile Ladjali et son livre Aral. Je serais bien incapable de dire ce dont il s'agit. Elle n’a pas réussi à retenir mon attention. J’ai éteint avant la fin de son intervention.
Je suis déçue d’une émission aussi tristounette et je me fais l’effet d’une élève très distraite! Où est donc passé le plaisir que je prenais aux émissions littéraires de Pivot et aux séances du Masque et la Plume à la Maison de la Radio?