Mes lectures du moment 32

Presque deux mois depuis le dernier chapitre. C’est rare mais ca arrive. Pourtant, je n’ai pas diminué ma consommation (enfin, elle dépend surtout des sorties et des idées pour de nouveau manga).

Mais voilà le retour de « Mes lectures du moment » que j’aime bien car cela permet de faire un petit bilan sur les achats les plus marquants et, sait-on jamais, de vous donner des idées si vous ne savez plus trop quoi lire.

- Sanctum 1: Luna est témoin de la mort de sa famille. Sept ans plus, alors qu’elle vit tranquillement avec sa famille, un homme l’enlève et lui demande pourquoi son père, sa mère et son frère sont toujours vivant alors qu’il a lui-même participé à l’enquête sur leur mort. Luna ne comprend pas mais une bride de souvenir revient. Dans la morgue, il y a sept ans, elle a passé un pacte avec Abraxas pour les sauver. Mais il réclame en retour l’aide  la jeune femme. Pour sauve le monde… ou le détruire? Seule Luna possède la clef.

Comme on a pu le voir dans l’excellent Hotel, Boichi a un coup de crayon qui illumine chaque page. Et Sanctum ne fait pas exception. C’est beau, c’est propre, c’est de l’art. Déjà, ca part bien. Alors oui, ce n’est pas le plus important mais ca aide à se plonger dans un nouveau manga.

Pour ce qui est de l’histoire, là aussi ca part bien mais on ne peut guère se prononcer avec un seul tome. Il est clair que le manga prendra vite une tournure fantastique, voir psycho-religieuse, mais son emploi ne gêne pas du tout. A moitié dans la vie réelle et à moitié dans un trip fantastique, on s’y retrouve aisément. C’est assez rare mais ca arrive.

Pour les personnages, on sait déjà qu’ils ne sont pas communs. Luna est pour le moment le point d’interrogation puisqu’elle est encore à l’étape du cocon. Mais je pense que ca sera une héroine convaincante, tout comme les deux adolescents qui l’accompagnent et qui cachent clairement quelque chose. Gentils ou machiavéliques? A voir. Rien n’est décidé pour l’instant.

Un bon tome d’introduction qui donne envie de poursuivre.

- Galaxy Express 999 1-6: Tetsuro voit sa mère se faire assassiner par un androïde. Après sa vengeance, il décide de partir pour Andromède afin de devenir lui aussi un androïde. Mais le cout d’un billet pour le Galaxy Express 999 est excessif. Pourtant, Maetel, une jeune femme qui l’a aidé, lui en donne un à condition qu’ils voyagent ensemble. Trop heureux, Tetsuro accepte. il va enfin découvrir l’espace et ses mystères. Mais l’immortalité vaut-elle vraiment de perdre son humanité?

Un manga old school. C’est le moins que l’on puisse dire. Il n’y a qu’à voir le dessin, franchement affreux. C’était déjà pas reluisant en anime mais en manga, c’est pire ^^ Pourtant, l’histoire est intéressante et mérite d’être lue. Très vite, on s’aperçoit que l’arrivée n’est pas le plus important. C’est le voyage. En effet, Tetsuro rencontre des tas de personnes sur des planètes plus loufoques les unes que les autres. Chaque rencontre va influencer la décision du jeune garçon.

Tetsuro est un personnage naif mais bon de nature. La vie n’a pas été tendre avec lui puisqu’il n’a plus rien. Mais il garde son coeur bon et innocent et essaie d’aider les autres, quelque soit la planète. Maetel est beaucoup plus mystérieuse. Elle cache quelque chose mais on ne sait pas encore quoi. Si je parle des personnages, c’est parce que pour le moment, le voyage est un prétexte aux rencontres, à la découverte des galaxies et à faire réfléchir le héros sur le but de sa vie.

Y a pas mais la qualité du bon vieux temps n’est plus à remettre en question. Ca me plait bien pour le moment, pour les messages véhiculés tout au long des tomes. A suivre.

- City Hunter 26-28: Ryo Saeba doit protéger une cascadeuse dont la vie est menacée. Comme d’habitude, Ryo est plus intéressé par le corps de la jeune femme que par sa mission. Mais il va découvrir quelque chose d’inhabituel.

City Hunter se lit sans faim. Et heureusement. Car à bien y regarder, les histoires s’enchainent mais à force, c’est un peu répétitif. Comme en plus il n’y a pas de trame principale, sauf de suivre le quotidien d’un nettoyeur, il faut vraiment tout le talent de Tsukasa Hojo. Alors bien sûr, il y a toujours des petits détails qui alimentent la vie de Ryo et de Kaori mais c’est rare.

Attention, je ne dis pas que je suis déçu. Je me demande même si c’est possible avec City Hunter. Mais c’est compliqué de parler de scénario. Les deux histoires qu’on peut lire ici sont pas mal, avec un avantage à la 2ème. Plus drôle, plus rythmé, plus légère. Je parle de la venue d’une autre soeur Nogami (ce qui ne manque pas de désespérer Ryo. Deux, c’est déjà trop alors une 3ème de 14 ans, c’est l’enfer).

J’arrive bientôt à la fin de la série. La fin du tome 28 annonce une part du passé de Saeba et peut-être autre chose de plus intéressant. A voir.

- Kurokami 17: Après sa synchronisation avec Kuro, Keita plonge dans le passé des Mototsumitama. Il découvre l’origine de tout et peut-être des réponses pour leur combat.

Comme le résumé l’indique, tout le tome se passe dans le passé. Mais le problème, c’est que le précédent est déjà loin et on a oublié ce qui s’était passé avant. On est donc obligé de relire le 16 pour mieux comprendre comment on est arrivé là. C’est un peu le problème des sorties très espacées. Et là, j’étais complètement perdu quand j’ai commencé. Je ne reconnaissais plus rien, ni les personnages, ni l’endroit.

Pour ceux qui est de l’histoire, elle reste assez classique pour l’explication. Pas mauvaise mais je m’attendais à quelque chose de plus costaud, de plus original. Bon, il est vrai que Kurokami ne prône pas vraiment l’originalité mais ca aurait été bien vu ici. Enfin, l’ensemble tient la route pour ce qu’on en voit, expliquant même le thème de la synchronisation. Je trouve juste que c’est un peu long. Un tome entier (un peu plus en fait), c’est un peu trop. Il fallait certes ne négliger aucun détail mais certains points pouvaient être supprimer.

Ca reste dans la lignée des tomes précédents mais il ne faudrait pas que ca traine en longueur.