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Huit kilomètres de la route entre Tripoli et le bord de la mer d’El Mina ont été fermés dimanche 13 novembre dernier pour un évènement marqué par la présence du plus haut rang des dirigeants du Liban et notamment le président de la république. Le mouvement des voitures fut bloqué laissant la place à quelques 150 activités sportives, ludiques, et culturelles.
Pour cette journée écologique une préparation délicate par le Membre du Parlement Robert Fadel et son épouse Hala a assuré un succès remarquable de tel façon que la jeune dame de 37 ans compte répéter cette expérience.
On travaille pour le développement économique de la région du nord Liban suivant 3 directions: améliorer l’image de Tripoli, créer des emplois, et promouvoir l’éducation et la culture générale, a dit Madame Hala Fadel durant son entretien avec le Podcast Journal.
Changer l’image de Tripoli
Parmi plusieurs initiatives dans cette direction,“Tripoli sans voitures” était la première de ce genre au Liban aussi bien qu’au Moyen-Orient. En plus des activités sportives, il y avait des jeux éducatifs pour les enfants. La présence du chanteur Ragheb Alameh, l’ambassadeur auprès des Nations Unies de l’environnement pour le monde arabe, a médiatiquement contribué dans la direction voulue.
Créer des emplois dans la région nord
Madame Fadel s’occupe de l’association du Prix Maurice Fadel (nommée d’après le père de son époux) pour la meilleure idée de création d’une entreprise au nord Liban. Ça fait cinq ans que j’organise la compétition pour la meilleure idée de création d’entreprise et le meilleur business plan pour les pays arabes (MIT Arabe Business Plan Competition) qui a 4500 participants annuels. Elle a déjà créé 200 entreprises de technologie qui ont une composante d’innovation assez forte et plus de 2500 emplois dans les pays arabes. C’est la deuxième année du Prix Maurice Fadel au Liban et on a reçu 380 candidatures cette année. Certaines des entreprises qui ont gagné l’année dernière ont commencé à promouvoir le travail manuel des artisans de la région nord, comme une qui utilise les lettres arabes pour fabriquer des meubles. C’est une composante d’innovation dans le design avec un savoir faire local.
En outre, on cherche à donner la possibilité aux travailleurs locaux de trouver un travail en les mettant en contact avec des entreprises déjà établies et basées à Beyrouth. Des accessoires peuvent par exemple être fabriqués par des travailleurs locaux pour ainsi améliorer leur statut et celui de la région.
Promouvoir l’éducation
Utilisant l’infrastructure qui est déjà présente à Tripoli et qui est totalement apolitique Madame Fadel organise beaucoup de formations essentiellement professionnelles. On a distribué 5000 bourses pour des écoles et des universités cette année parce qu’on estime qu’avoir un accès à l’éducation est un droit. Hala a mis en œuvre un programme de soutien scolaire qui commence avec des gens qui viennent de l’extérieur du pays du Cèdre pour faire des présentations sur des sujets particuliers.
Podcast Journal (PJ): Comment vous créez toutes ces idées?
Hala Fadel (HF): Les idées sont développées durant des réunions de brainstorming avec de jeunes universitaires.
PJ: Qui est à la base de tout ce travail?
HF: Le moteur c’est mon mari et moi et le financement aussi.
PJ: Comment est ce que vous arriver à faire tout ce travail?
HF: Tout cela se passe en dehors de mon travail régulier dans la vente, le marketing, et la location à Bahrain et à Qatar et la gestion d’actif à Paris. On a le plaisir d’aider les gens.
Ci-dessous, un message en podcast audio de Hala Fadel et vidéo de l’évènement "car free Tripoli"
Après son succès dans l’organisation de l’évènement "car free Tripoli" (Tripoli sans voitures) e...
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Les forces internationales doivent renforcer la protection des civils afghans....
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