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Puis te lèves et suis ta route sans un regard
Si fière d’avoir survécu aux tempêtes
*
Si fière mais sans l’arrogance
De ces mêmes qui dressent barreaux
Sur les yeux de ton ciel
Tant qu’il y aura
Angye
Portes fermées
Sur la liberté de tes pas
Ne sauront vivre et respirer
Ici comme là
*
Tant qu’il y aura
Iran ou Tibet
Chine ou Colombie
Mots jetés
Aux geôles d’un temps
De guerre sans nom
D’espoir échoué
Sur récifs d’obscurs calculs
Ne saurons ce que liberté veut dire
Tant qu’en indignes indifférences
Iront les mercenaires par les rues
D’apparentes démocraties
*
Baissons le masque
Délivrons nos paupières
De la honte bue jusqu’à nausée
De mots debout couvrons d’opprobre
Ce siècle piteux en sa tentation malsaine
De condamner la beauté
Manosque, 17 janvier 2012
Ce texte revu et corrigé, joint aux deux précédemment publiés ici a fait l’objet d’une pulblication ici : http://fr.calameo.com/read/000148676bcce23865e61
© Xavier Lainé, janvier 2012
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