Si l'actualité est plutôt politique, élection présidentielle oblige, cette saison, est aussi propice aux publications de résultats. Nous avons rencontré de nombreux chefs d'entreprises afin de parler de l'année 2011 pour leurs résultats et surtout d'aborder l'année 2012 qui a bien commencé pour la Bourse, mais comment eux voient-ils leur année ?
Des profils d'entreprises variés : Assystem (conseil en ingénierie), la société de la Tour Eiffel, saviez-vous qu'elle n'avait rien à voir avec notre monument national ? C'est une foncière cotée ! Autre entreprise Heurtey Petrochem (ingénierie dans le gaz et pétrole) cotée sur Alternext. Des introductions en Bourse, là aussi au profil très varié : Gold by Gold, un spécialiste du recyclage de l'or qui profite de l'engouement actuel sur les marchés pour tenter l'aventure de la Bourse sur Alternext.
C'est aussi DBV Technologies dans les medtechs, qui développe des produits anti-allergies sous forme de patchs. Infotel (spécialiste des bases de données), Steria (ssii), Manitou (chariots de manutention), qui connait une grande année et se dit confiant pour 2012, et encore Plastic Omnium, Sapmer (pêche), Mr Bricolage, pas la peine de préciser...et bien d'autres.
- Société de la Tour Eiffel : Résultats annuels 2011
- Gold by Gold : Introduction en Bourse sur Alternext
- Heurtey Petrochem : Résultats annuels 2011
Pour la Bourse, toujours des avis divers sur le sujet : UBI, Montbleu Finance, Cholet Dupont. L'économie, avec Philippe d'Arvisenet Chef économiste chez BNP ParibasDerrière l'euphorie sur les indices, il faut essayer de comprendre pourquoi les investisseurs si négatifs fin 2011, grâce à l'action de la BCE voient désormais tout en rose. Quand Apple prend tant de places dans les indices aux Etats-Unis également !Bref, vigilance, car si l'on parle des prix à la pompe en France (élection toujours), les spécialistes le savent, si reprise il y a aux Etats-Unis, une flambée des cours viendrait tout compromettre et à ce jour l'Europe n'est toujours pas sorti de son sujet dettes souveraines. Sans croissance, pas de remboursement de la dette !