Arrrg. Une négligence qui coûte cher, d'autant plus qu'il faut ajouter les frais du visa express...
Au retour de Koh Phayam (bus de nuit Ranong-Bangkok), nous avons donc passé 3 jours à Bangkok au lieu de 2. Nous avons été contentes de retrouver les prix « terrestres (=la moitié voire le tiers des prix insulaires), un peu moins de revenir au bruit et à la pollution.
Le programme fut davantage gastrono-esthétique que culturel. Massages
manucure,
pédicure, coiffeur (pour Sarah), soin du visage (pour la Reum)... on aura presque tout essayé.
Nous avons quand même visité un peu. Au hasard de nos pérégrinations, nous sommes tombées sur le marché aux amulettes. Des bouddhas, des bouddhas et des bouddhas, ah tiens, un phallus, jusqu'ici, tout va bien, mais le coup des fœtus siamois, on a trouvé ça franchement gore. Je n'ai pas osé les prendre en photo mais par contre j'ai trouvé ça sur internet, c'est exactement ce qu'on a vu.
Et voici les seules explications que j'ai trouvées sur internet,
กุมารทอง or "KUMAN THONG" is a baby spirit.
The first story related to "KUMAN THONG" was found in the Thai book "KHUN CHANG KHUN PAEN" (ขุนช้างขุนแผน). The way to get a "KUMAN THONG" is quite horrible: one must get a dead foetus and burn it in order to obtain a small body. Then dark incantations are cast to insert black magic inside. The "KUMAN THONG" spirit is supposed to warn and protect his owner in case of danger. The owner must also feed and protect it.
Nowadays "KUMAN THONG" are made of wood. It often represents a little child with a hair topcut. If the owner doesn't take care of his "KUMAN THONG", power disappears from the statue.
Dans un registre un peu plus appétissant, nous sommes retournées à Koh Kred, l'île au marché et aux fleurs frites (cf post 99). On y a goûté cette fois-ci (entre autres) une spécialité déconcertante
Sinon, je sais que les temples, c'est surfait... mais on en a quand même vu un vachement beau, tout recouvert de mosaïques (c'est mon zoom qui était content), le Wat Arun...
mon angle préféré... presque aussi kitch que les lapins.
La larme au coin de l’œil, nous avons mis Sarah dans l'avion du retour (eh oui, il y a des gens qui bossent). Il était temps car la contamination langagière (déjà évoquée précédemment) en était à un stade avancé. Le matin du départ de Sarah, la Nich-moo nous a sorti un « putain il se sont sont fait plaiz cette nuit les stic-mou ! » qui nous a laissées toutes les 2 sur le... postérieur.
En attendant, c'est vrai qu'elles n'y sont pas allées de main morte, ces sales bestioles.