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«Je voulais revenir à un sentiment highlife avec cet album," explique Ebo Taylor. "Les chansons sont très personnelles et c'est une partie importante de ma musique de conserver vivantes de nombreuses chansons traditionnelles, des chants Fanti de guerre et des rimes pour enfants."
"Appia Kwa Bridge" sort en avril, c'est un retour éblouissant d'Ebo Taylor, légende (tellement) vivante de la highlife ghanéenne.
Avec six nouvelles compositions, son son est plus dense que jamais. L'album couvre une variété de thèmes chers à Taylor. Les références du titre de l'album est le nom d'un petit pont dans la ville natale (Saltpond sur la côte de Cap Coast) d'Ebo : "il s'agit d'un petit pont, mais un endroit connu dans la ville où les gens se rencontrent, où les amoureux se réunissent." Le titre entraînant «Ayesama" est un cri de guerre Fanti, une raillerie qui signifie" quel est le nom de votre mère? ";" Nsu Na Kwan" basé sur un proverbe Fante qui interroge "qui est plus ancienne - la rivière ou le la vieille route "et le brillant "Abonsam" porte le message que Abonsam (Le Diable) est responsable du mal dans le monde .
L'album propose par ailleurs une nouvelle version d'un des hymne de la highlife , "Yaa Amponsah", d'abord enregistrée au cours des années 20 par Trio Sam Jacob Sam avant de devenir un standard populaire au Ghana, et revisité par Ebo Taylor avec Show Band Apagya durant les années 70.
"Serwa Brakatu", ré-intitulé ici "Kruman Dey". Le plus proche, l'acoustique "Barrima" est un hommage poignant à la première femme de Taylor qui s'en est allée à jamais durant l'été 2011. "Ebo a écrit la chanson à la suite de son décès et a enregistré cette en une seule prise au cours de notre dernière journée dans le studio," revèle le chef d'orchestre Ben Abarbanel-Wolff.
L'album comporte un certain nombre d'invités spéciaux au sein des crédits, y compris l'incomparable batteur nigérian Tony Allen, un des pères de l'afrobeat avec Fela Kuti. Le guitariste Oghene Kologbo et le maestro des congas Addo Nettey alias Pax Nicholas l'accompagnent.
Et pour finir, je laisse la parole à Ebo Taylor qui explique son album.
Longue vie à Oncle Ebo et sa musique !