Against the Wall. Saison 1. 13 épisodes.
BILAN
Je sais que je reviens assez tard vers vous au sujet de Against the Wall, série lancée l'été dernier sur Lifetime, série de fliquette. En effet, j'avais bien aimé le pilote de cette petite série
policière l'été dernier, et après avoir englouti les onze premiers épisodes au fur et à mesure de la diffusion j'avais mis de côté et mainte et mainte fois repoussé mon visionnage des deux
derniers épisodes de cette première saison. C'est maintenant chose faite. Il était temps me direz vous. Bref, ce que cette première saison (et unique) puisque la série a été arrêtée faute
d'audience (même si ce n'était pas non plus catastrophique, je pense juste que Lifetime croit trop en ses supers pouvoirs et notamment ceux de Jennifer Love Hewitt qui arrive bientôt dans le rôle
d'une prostituée sur la chaîne). Mais je ne suis pas là pour voir parler de Lifetime, mais de Against the Wall. Cette série policière met de bonne humeur, et elle ne se prend jamais la tête.
C'est justement ce qui la rend efficace et pas ennuyeuse. L'héroïne est pétillante et est en forme en tout circonstance (aussi bien professionnellement que personnellement et sexuellement).
Incarnée par la brillante petite Rachael Carpani, que j'avais pu découvrir il y a de ça quelques années dans Cane et qui m'a bien surpris ici dans Against the Wall.
Voilà une actrice qui à mon avis mérite un petit rôle dans les nouveaux pilotes de la rentrée, même si pour le moment cela ne semble pas vraiment à l'ordre du jour. Chaque semaine on avait la
petite affaire, celle qui n'est pas brillante certes mais pas mauvaise non plus. Et puis le duo que Abby (l'héroïne) forme avec Lina Flores était très sympathique. Au fond, Against the Wall n'est
pas une série policière quand on regarde d'un peu plus prêt. C'est avant tout une série sur une famille de flics, et surtout qui tente de raconter sans contrefaçon les aventures aussi bien
professionnelles que personnelles d'Abby. C'est bien pour ça que l'on va voir multitude d'hommes défilés dans son lit, et pas des plus moches, ou encore qu'elle va avoir du mal à s'entendre avec
toute sa famille puisqu'elle est membre de l'inspection spéciale des services et ce n'est pas du goût de tous les policiers. Surtout quand on a une famille entièrement composée de ce genre de
personnages. La saison va également développer le business de la mère ou encore la bonne humeur de Treat Williams dans le rôle du père. Ce que Against the Wall a bien compris c'est qu'il ne
fallait pas nous prendre la tête avec des indices, mais qu'il fallait plutôt se concentrer sur le terrain.
![Critiques Séries : Against the Wall. Saison 1. BILAN against-the-wall-lifetime.jpg](http://media.paperblog.fr/i/539/5397123/critiques-series-against-the-wall-saison-1-bi-L-tVl1xV.jpeg)
Au final, cette première saison aura présenté une petite série sans prise de tête et avec son charme. Dommage qu'elle soit passée aussi inaperçue et son annulation soudaine ne m'a pas aidé à me motiver pour vous en parler ni même pour regarder les deux derniers épisodes. Ce coup de massue je l'avais assez mal vécu finalement. Mais bon, c'est la loi des séries et ce n'est pas non plus ma série préférée (aussi bien parmi toute que dans le genre policier), mais elle apportait un truc en plus au genre. C'est surtout parce qu'elle ne se concentrait par sur des meurtres et des affaires de lingette démaquillante et de capotes usagées, non non, mais bien de sales affaires qui se déroulent au sein de la police et des forces de l'ordre. Du coup, c'était différent. Mais c'est aussi peut être ce qui n'a pas accroché les téléspectateurs sans compter le fait que Lifetime avait proposée dans la même case juste avant Against the Wall une série insipide avec la pauvre Aly Walker dans le rôle d'une flic aussi lisse qu'ennuyeuse.
Note : 6/10. En bref, une série sympathique qui n'engageait à rien, annulée sur le fil malheureusement mais je ne boude pas mon plaisir passé avec ces treize petits épisodes sympathiques grâce à un personnage énergique et rayonnant au beau milieu.