L'histoire: Après lui avoir fait des expériences, Umbrella Corporation libère Alice, en compagnie des derniers survivants de Racoon City...
la critique d'Alice In Oliver:
Déjà, à la base, le premier Resident Evil n'avait rien de transcendant et faisait figure d'adaptation bâclée par un tâcheron fan des jeux vidéos.
Je veux évidemment parler de l'ami Paul W.S. Anderson. Pour cette suite, intitulée Resident Evil: Apocalypse, Paul Anderson n'est plus derrière la caméra mais participe au scénario du film, cette fois-ci réalisé par Alexander Witt en 2004.
Resident Evil Apocalypse commence là où s'était arrêté le premier. Cette fois-ci, les hostilités ne se déroulent plus du côté d'Umbrella Corporation mais dans la ville elle-même, le virus se propageant à une vitesse fulgurante.
A partir de là, Resident Evil Apocalypse se situe dans la lignée de son prédécesseur. Il possède donc les mêmes défauts, à savoir une production horrifique hollywoodienne formatée, clippesque et destinée à ravir le public des djeuns.
Pour le reste, aucune surprise au tableau de bord si ce n'est que Resident Evil Apocalypse se révèle encore plus médiocre que son modèle.
C'est d'autant plus dommage que cette suite posséde un véritable potentiel. Avec les zombies présents dans la ville, on s'attend à un immense carnage, à un film qui exploite véritablement cette guerre dans la cité.
Hélas, Resident Evil Apocalypse préfère se concentrer sur un Nemesis, une machine de guerre impitoyable créée et contrôlée par Umbrella Corporation.
Le côté apocalyptique et les zombies sont donc rapidement mis de côté. Vous l'avez donc compris: le scénario est le grand absent de ce nanar horrifique ridicule. Il suffit de prendre le combat final entre Alice et le Nemesis pour s'en convaincre.
Sans compter quelques effets grotesques et putassiers. Par exemple, qui a eu l'idée de foutre des prostituées zombies dans ce film ?
Pour le reste, Resident Evil Apocalypse n'apporte rien au premier. C'est donc une suite inutile, qui délivre toutefois son lot de séquences d'action.
Avec le dernier opus en date, Resident Evil: Afterlife, ce second volet reste l'épisode le plus médiocre d'une saga qui commence déjà à puer sacrément du derche !
Note: 02/20
Note nanardeuse: 14/20