Les bloggeurs tunisiens ont déjà organisé des actions contre la censure (ici) et se sont mobilisés contre les entraves faites à la liberté d’expression (ici). Ce mercredi, RSF sous le patronage de l’UNESCO organise la journée internationale pour la liberté d'expression sur internet (ici).
À ma connaissance on attend encore le véritable premier bloggeur «martyr» tunisien. Pour l’instant, il semblerait qu’ils se soient contentés de bloquer les sites trop «tendancieux» pour le pouvoir. Mais restons sur nos gardes! Excédés par l’audace des internautes, ils pourraient peut-être s’inspirer des autorités égyptiennes (ici), saoudienne (ici) et marocaine (ici). Car en Tunisie, on connait la technique pour museler les voix dissidentes (ici) et dérangeantes (ici) : rien de plus simple que de fomenter une machination politico-judiciaire, une affaire de mœurs ou de stupéfiants…