Bonjour à celles et ceux qui considèrent que la peinture ne s'arrête pas plus à la Renaissance que l'architecture ne s'arrête au baroque
Bonjour aux zotres
Un coup de gueule et un coup de coeur romains. Le premier vous expliquera pourquoi il y a eu d'emblée (et il y aura toujours) une distance entre Rome et moi, le second vous dévoilera la plus forte émotion esthétique que j'ai ressentie de tout mon séjour dans la capitale italienne.
Certaines nostalgies nauséabondes ouvertement assumées
Le lendemain de mon arrivée, en me baladant un peu dans le quartier de l'hôtel (piazza de la Republica en plein centre ville), je suis tombée sur une boutique de caviste qui a d'emblée attirée mon attention par son côté caverne d'Ali Baba pitoresque. Et puis, en m'approchant et en y regardant de plus près, j'ai eu un choc en voyant les étiquettes collées sur certaines bouteilles ! Hitller, Mussolini, Les Waffen SS et, pour faire "bonne mesure", quelques effigies de Marx, du Che ou de Staline. Je n'en croyais pas mes yeux.
Giovanni Boldini au musée national d'art moderne
Je connaissais déjà (un peu) l'oeuvre de Boldini pour avoir admiré quelques unes de ces toiles à Florence au Palais Pitti. J'avais noté son nom, bien sûr égaré le papier sur lequel je l'avais fait et je suis très heureuse que mon séjour à Rome m'ait permis de le retrouver et, cette fois, de le retenir.
J'ai particulièrement admiré ce portrait de Luisa Casati pour l'énergie, la sensualité, la légèreté et l'impression de mouvement qui s'en dégage. Un autre portrait d'elle réalisé par Van Dongen (artiste contemporain de Boldini que j'adore) figure dans le même musée.
Site consacré à Boldini.
Site de la galerie nationale d'art moderne