Dédé Saint-Prix fait chevalier de l’ordre national de la légion d’Honneur.

Publié le 16 mars 2012 par Wil1953

Salut !

Les jeunes de l'école de Musique dela ville d'Argenteuil, ont eu l'occasion de travailler durant un an avec Dédé et à l'issue de ce qu'ils ont appris, ils ont donné un concert au Figuier Blanc.

Je suis certaine qu'il doivent être heureux pour leur ex-professeur.

Source :

par Alfred Jocksan (agence de presse GHM) Hexagone

« Vive la musique, vive la Martinique et vive la France ! », crie celui qui a vu le jour le 10 février 1953 au François en recevant l’insigne à six branches de la légion d’Honneur, couronnant quarante ans de carrière du percussionniste, chanteur, flûtiste et transmetteur, Dédé Saint-Prix.

Le monde de la musique, et plus particulièrement de la musique traditionnelle martiniquaise et du chouval bwa, a été mis à l’honneur, mercredi, à la maison de la Martinique à Paris. Jacques Martial a remis l’insigne du chevalier del’ordre national de la légion d’Honneur à André Saint-Prix dit Dédé, en présence de nombreux invités : l’ancienne ministre de l’Outre-mer Brigitte Girardin, Claudy Siar, Daniel Maximin, de son papa Victor et sa maman Elie-Anne dite Yaya, du président de la région Martinique Serge Letchimy, du maire de sa ville d’adoption, Chalo-Saint-Mars dans l’Essonne, Christine Boureau.
Jacques Martial a raconté le parcours d’un homme qui, depuis son enfance a fréquenté le manège du François. Yaya, sa maman, a témoigné :
« Un dimanche, je l’avais envoyé à la messe, il est rentré par la grande porte de l’église avec son carnet de catéchisme qu’il fallait remettre à la maîtresse et il ressortait tout de suite par la porte de derrière pour aller jouer du tambour près du chouval bwa de Misyé Céna. Il rentrait à quatorze heures avec son costume blanc, sale, sale, sale. Il faisait la messe buissonnière pour battre le tambour ».

25 albums à son actif

Devenu instituteur, il monte le groupe « Pakatak », puis « Avanvan».
Il prend de la hauteur. C’est un grand, un seigneur du rythme, un grand maître du griot dans la droite ligne de la tradition des conteurs. En 1991 l’homme abandonne l’enseignement pour devenir un professionnel de la musique, au grand désarroi de sa famille. L’homme aux vingt-cinq albums a travaillé avec les plus grands musiciens du milieu créolophone et caribéen. On se souvient de sa participation très active à la cérémonie d’Aimé Césaire au Panthéon… « Merci pour notre pays, lui a lancé le président Serge Létchimy. Tu fais une carrière internationale, mais tu n’as jamais oublié tes racines, ta famille, ta langue et surtout tes racines africaines… ».
« La po kabrit », crie le public.

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Dédé Saint-Prix en quelques chiffres

Prix d’excellence en 6e
Maracas d’or en juin 1983 pour l’album Piblisité
30 mai 1991 médaille d’honneur de la ville d’Angoulême
1er octobre 2000 président d’honneur de la fête patronale du François
7 mars 2012, officier de la légion d’Honneur
25 albums

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