Mission accomplie. 2h10 de montées et de descentes à faire souffrir les mollets, sous une pluie intermittente et glaciale, ponctuée de … grêle. Bienvenue en Israël, l’autre pays du soleil.
Le parcours
Difficile, donc. Avec une demi douzaine de côtés qui durent, durent, et presque autant de faux-plats. Maigre consolation, il y a aussi quelques Deschênes, parfois assez abruptes, comme au sortir de la vieille ville. La palme revient à la rue HaPalmach, qu’on emprunte au 17e km et que j’ai parcouru en marchant. On visite différents quartiers, de la vieille ville à Emek Refaim et on passe devant la Knesset ou la montée de la maison du président.
L’ambiance
Sympa et bon enfant. Bien que le speaker annonce 600 coureurs étrangers au départ, on est noyés parmi les coureurs israéliens, très sympas. Hébreu à tous les étages. La population joue le jeu et vient encourager d’un « kol hakavod » régulier. J’ai quand même rencontre un petit français, Guy, originaire du Royan, qui a 74 ans n’en était pas à son premier semi, et réalise un 2h20 très honorable!
L’organisation
Pour sa 2ème édition, cette course est assez bien organisée. Retrait des dossards les deux jours précédents dans un bâtiment municipal, pasta party la veille, inscription Facebook, etc. Le jour du départ, deux stands pour les coureurs du semi ou du marathon complet. J’ai regrette l’absence d’une session d’échauffement sur la zone de départ.
Durant la course, les marathoniens et les autres coureurs se croisent, les organisateurs ont donc place des guides un peu partout sur le parcours. Des ravitaillements en eau sont prévus, 5 ou 6, mais malheureusement, pas de nourriture jusqu’à l’arrivée. Honnêtement, ça m’a manqué, parce que l’effort a fournir est assez considérable.
En conclusion, le marathon et le semi marathon de Jérusalem sont une très sympathique étape pour qui souhaite étoffer son palmarès de coureur international.