genre: fantastique
année: 1986
durée: 1h40
l'histoire: Séparé de sa femme, un spécialiste des dessins animés est victime d'un accident de voiture. La Faucheuse lui propose un marché: s'il réalise un film d'animation de violence, son enfant, dans le coma, survivra.
la critique d'Alice In Oliver:
Certes, Alain Delon peut se targuer d'appartenir aux meilleurs acteurs français. Toutefois, sa carrière ciné s'arrêtera au début des années 80.
Certes, Alain Delon tournera encore de nombreux films mais se fera de plus en plus rare au cinéma. C'est donc à partir des années 80 que l'acteur commencera à sévir dans quelques navets et des nanars bas de gamme.
Au hasard, nous citerons Le Battant, Ne réveillez pas un flic qui dort, Pour la peau d'un flic ou encore Parole de Flic.
Le Passage, réalisé par René Manzor en 1986, est de ceux-là. Cependant, dans la filmographie d'Alain Delon, Le Passage fait figure d'exception puisqu'il s'agit du seul film fantastique de l'acteur.
Déjà, premier mauvais point, la bande originale du film, On se retrouvera, est signée Jean-Félix Lalanne et interprétée par son frère, Francis.
Pour les suicidaires, la vidéo est visible en bas de l'article. Ensuite, il y a le film lui-même. Le scénario est franchement idiot.
Tout du moins, l'histoire aurait pu être intéressante. Hélas, l'ambiance étrange et morbide est terriblement mal rendue à l'écran.
Avant toute chose, il est nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! Jean Diaz (Alain Delon) est séparé de sa femme.
Auteur de dessins animés, l'artiste a cessé toute activité depuis des années mais compte revenir avec un nouveau long métrage.
Malheureusement, derrière son écran d'ordinateur, la Faucheuse en a décidé autrement.
Jean Diaz et son jeune fils sont victimes d'un accident de voiture. Nos deux héros sont dans le coma. La Faucheuse propose un étrange marché à Jean.
Ce dernier doit réaliser un nouveau dessin animé sur la mort sinon son fils décédera. Evidemment, Jean accepte et s'attelle à la tâche.
Pourtant, tout le monde le croit mort. Pas son fils.
Chaque apparition de La Faucheuse est un grand moment de fous-rires ! Sans compter que le film est régulièrement entrecoupé de passages animés.
Alors, est-ce une réflexion sur la vie, sur la mort, le destin ou encore un gros pétard mouillé, longuet, nul et prétentieux ?
Je vous laisse deviner. Incroyable que Delon se soit investi dans un film aussi foireux ! Allez hop, poubelle !
Note: en trois lettres, N.O.N !