Plusieurs équipes de recherches, missionnées par les armées occidentales, travaillent sur des technologies qui permettent à un soldat en mission de disposer d’électricité de façon fiable, sans avoir à emporter avec lui des kilos de batteries.
Lockheed Martin, un pilier du complexe militaro-industriel états-unien, avec ses 140 000 salariés dans le monde, a inventé un exosquelette pour aider les soldats à porter de lourdes charges, et à accomplir des performances musculaires inaccessibles au commun des mortels.
« Hulc », le bien nommé, dispose d’un cerveau informatique qui analyse les mouvements de l’utilisateur et les accompagne avec des vérins électriques et un squelette articulé en titane. Petit problème : on peut difficilement imaginer un soldat relié par un fil à un groupe électrogène en plein combat. Pourtant, de l’énergie, il en faut !
Hulc dans ses oeuvres
Le groupe a donc confié la mission de trouver des solutions d’autonomie énergétique pour son soldat bionique à Protonex, un fournisseur spécialisé qui va travailler sur l’hypothèse d’une pile à combustible pour alimenter les batteries de Hulc.
Autre idée, née dans les laboratoires des Anglais de BAE Systems : transformer les tissus en batterie. Ainsi, une toile detente pourrait stocker l’énergie de la même façon qu’une pile électrique. BAE a déposé un brevet dans ce sens, qui permettrait de diminuer la charge portée par les soldats, qui atteint parfois 76 kg, en utilisant la toile du sac à dos pour alimenter les divers équipements électroniques nécessaires aux troupes spéciales avancées.
D’autres projets prévoient l’utilisation de panneaux solaires flexibles en campagne, pour remplacer les groupes électrogènes, gourmands en essence et pas très discrets.
Qui sait si les militaires du monde entier ne vont pas devenir des militants écolos par nécessité, pour le plaisir de mener la guerre sans fil à la patte ?
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