L'arrogance de droite

Publié le 16 mars 2012 par Thelynx

 

Jean François Copé nous a montré hier soir le vrai visage de la droite. On le savait depuis longtemps, mais la suffisance et l'arrogance de cet homme à peine assis sur son siège était révélateur du mépris que cette droite prétentieuse porte à tout contradicteur...

Un petit regard ironique affiché en permanence sur le visage, une façon de s'exprimer condescendante et volontairement dévalorisante, une technique de répétition de mensonges qui frise le ridicule, l'insistance sur des contre-vérités malgré les arguments du candidat socialiste (la surréaliste perte de 400 000 emplois dans le nucléaire selon une petite carte totalement à côté de la plaque) François Hollande a eu beau expliquer qu’il ne fermerait que Fessenheim, rien n’y fit, Copé martelait son obsession : démontrer impérativement que le candidat socialiste était un irresponsable et disait n'importe quoi...

Copé et ses troupes n'ont qu'une obsession depuis plusieurs semaines, faire passer Hollande pour une girouette sans consistance... avec toujours cet air de penser "mais mon coco, t'es un amateur, tu ne saura jamais faire le job, il n'y a que nous qui savons, qui connaissons, qui pouvons apporter les bonnes solutions"...

De tous temps, la droite a toujours pensé que le pouvoir lui était dû par je ne sais quel droit divin ! Depuis toujours, elle a eu cette arrogance vis à vis de ceux qui avaient l'outrecuidance de vouloir leur prendre. D'où sans doute la panique hystérique qui s'empare d'elle à chaque fois que le pouvoir lui échappe. Alors elle cogne, bêtement et tous azimuts.

Copé, hier, s’est surpassé dans la caricature de l’homme de droite qui ne supporte pas l’idée "sacrilège" qu’un homme de gauche puisse savoir gérer, gouverner et puis accéder à la Présidence de la République. Comme si ce fauteuil, cette fonction étaient réservés, de père en fils au RPR puis à l’UMP.

Il y avait tout cela dans le regard méprisant du secrétaire général de l ‘UMP.

Mais il y avait autre chose dans l’attitude de Jean-François Copé. Une agressivité révélatrice d’une vraie panique dans le camp présidentiel. Aucune sérénité, des attaques en piqué, vides de sens. Un débit de parole à la mitrailleuse, une logorrhée épuisante. Une façon de harceler l'adversaire de façon à lui faire perdre le fil de son raisonnement. Une forme de désarroi dans la façon d’attaquer l’adversaire : “vous êtes une anguille monsieur Hollande”. Wahooo !!! Quelle attaque !

Se contenter de répéter à l'envi que Hollande et le PS sont irresponsables et incompétents comme le rabâchent en boucle les snipers de Sarkozy sera un peu court, tout comme se contenter (à gauche) de surfer sur l'anti-sarkozysme régnant dans le pays ne suffira pas à faire un projet présidentiel.